Album photos
Mes livres en images…
Vous avez aimé mes livres? voici le monde enchanté et bien réel dans lequel se sont esquissés Oser la vie, Oser la santé, L’Opération esthétique et Les hantises amoureuses (Oser l’amour fut rédigé en Belgique).
Par discrétion et respect pour leur vie privée, je ne peux ajouter les photos de tous mes amis… Peut-être plus tard… Ces innombrables personnages providentiels, qui tissent la trame de mes livres, ont surgi au moment propice… Tels des acteurs prédestinés dans le roman véridique de ma vie, dont je détaille les rebondissements renversants dans mes ouvrages. Je vous jure que chaque mot de chacun de mes livres est vrai, et correspond à la réalité la plus scientifique et authentique. Moi-même, j’étais athée lorsque j’ai débarqué en mai 2002 de Belgique…
Que ces histoires vraies vous permettent de rebondir sur les clés et les hasards de votre propre destinée, tel est mon souhait. La vie est magique, gracieuse et graciante, si l’on sait voir le trésor caché au-delà des épreuves, n’en doutez jamais. Et le paradis sur terre existe, je le vis chaque jour dans mon royaume intérieur… Nous sommes nés pour découvrir cette joie qui éclate, à tout instant, dans la chaleur de notre sacré coeur, peu importe les conditions extérieures.
Merci le Québec, tu m’as sauvé la vie. C’est sur cette terre promise que sont mes racines, et que les anges s’activent pour un nouveau monde, libre, autonome, spirituel et ludique.
2002-2004
Ma joyeuse immigration au Québec, à commencer par Terrebonne et Montréal… Quelles années de rêve malgré les épreuves nécessaires vécues pour les «Hantises amoureuses»! L’Île-des-Moulins du Vieux-Terrebonne, la rue Saint-Denis de Montréal, les quais enneigés du Vieux-Montréal, la place Ville Marie et mes rendez-vous de midi avec mon amie Kathleen, les centres commerciaux souterrains de la grande ville, les charmants bistrots du boulevard Mont-Royal (sur le Plateau des artistes), l’île Sainte-Hélène, le parc Lafontaine… Un paradis sur terre de contrastes, de couleurs et de liberté après la mornitude et l’enfer de la Belgique. Je vis de synchronicités, les pieds bien ancrés sur terre, et l’esprit téléguidé par des coïncidences époustouflantes.
2007
Ma vie change de cap, encore, après mon déménagement soudain et inattendu, en septembre 2006, dans la merveilleuse ville de Québec… D’autres épreuves colossales m’attendent à Québec, mais je sais déjà qu’elles me mènent vers de nouveaux plans de conscience. Très souvent, je traverse le fleuve saint Laurent pour aller méditer sur la rive d’en face, à Lévis. J’y vois une intéressante perspective, peut-être aussi déjà l’esquisse de la mystérieuse et captivante Gaspésie… Le voeu déposé à l’automne 2007 à la petite chapelle Sainte-Anne-de-Lauzon change subitement mon destin professionnel. Mais l’exaucement complet surviendra seulement en 2010, il me faudra patienter…
Printemps 2008
Quelques vues de Saint-Laurent (Île d’Orléans), avec la bien nommée auberge «L’Ile Flottante», qui débute l’histoire véridique, incroyable et fantastique des «Hantises amoureuses»… un véritable chemin de croix, mais jalonné de coïncidences si percutantes qu’il ne m’est plus permis de douter que Dieu existe… Des clichés du printemps exaltant à Québec… D’autres de mon voyage de presse à Paris, en juin 2008, pour le lancement de «L’Opération esthétique», dont la diffusion est mystérieusement freinée en coulisses… Mais la grande écrivaine Colette me guette de la place parisienne qui porte son nom, et m’invite à poursuivre en bravant les obstacles… Des obstacles insurmontables en apparence seulement, pour ceux qui sont à l’avant-garde, pour ceux que rien n’arrête, surtout pas les gens de la honte et du mensonge… Enfin un aperçu de mon condo victorien, un cadeau que les anges ont mis sur ma route pour supporter le poids de l’épreuve et de l’injustice… J’adore cette maison ancestrale fourmillant de mystères, au coeur du Vieux Québec… La vie est belle et les anges me comblent de leur présence, au sein même de la tourmente!
Automne et hiver 2008
Québec, toujours, vue du fleuve… Des ballons comme un voeu exaucé… L’alimentation vivante, mmm! Le cru, ça donne du punch! Les marches, la nourriture saine, un métier qu’on aime, l’amour et la beauté cultivés au quotidien… le secret de la santé, sans médecin, sans vaccin! Québec l’hiver… Une beauté à couper le souffle… La peau qui gèle de bonheur, et reste hydratée, malgré tout…. Les Plaines, la rue saint Jean, la gare de Québec, Le Claridge, sur Grande Allée, rappelant le Claridge parisien où a vécu Colette… encore Colette! Les promenades dans la neige, au crépuscule, au Petit Champlain, le coeur palpitant des réjouissances de Noël à venir… Mon coeur tressaute de joie à chaque instant de vie à Québec, ville sublime aux éclatants contrastes. Malgré les épreuves, toujours, car de la rose, j’apprends à caresser les épines… La vie est douce, quand on écoute le chuchotement des anges et les murmures d’une cité passionnante…
Hiver 2008
Les Plaines par moins 20 degrés… Un plaisir de flâner, chaque jour renouvelé! Le fleuve qui craque sous la glace, la côte de Lévis, le château Frontenac dans toute sa majesté, enluminé pour les fêtes… Et la rue Saint-Louis aux calèches… Et la cathédrale Notre-Dame, avec la statue de Sainte-Thérèse-de-Lisieux, qui m’a propulsée dès le premier tome des «Hantises amoureuses» dans une histoire aux rebondissements inimaginables pour l’athée que j’étais…
2009
Le nouvel an 2009, à divers endroits: Québec, Saint-Sauveur, au mont Sainte-Anne, à Montréal, à Charlevoix (Tadoussac), à Saint-Jean-de-l’Ile-d’Orléans ou encore dans la chambre Capucine de l’Ile Flottante, à Saint-Laurent… Le Québec est pour moi un coup de foudre qui dure, un paradis terrestre, une terre promise de résurrection. Le Québec me pousse au second baptême, à l’éclosion d’une nouvelle féminité plus mature, plus sensuelle, plus spirituelle, plus incarnée, plus épanouie… née de l’eau et du feu, des défis incessants qui nous polissent tels des diamants, lorsqu’on met un genou en terre pour nous rendre, corps et âme, à ce que la Vie veut de nous (et non l’inverse, soit la voie matérialiste, apparemment facile et si chère, en fin de compte, des gens du mensonge)…
Janvier 2009
Nouvelle étape d’écriture… j’ai raccourci mes cheveux.
Février 2009
Autre fête québécoise: le temps du Carnaval… C’est l’euphorie sur les Plaines… Les glissades d’enfants… Les animaux faits de glace… le spectacle continue, en plein air!
Printemps 2009
La gare de Québec, un nouveau départ… notamment vers l’église de Sainte-Philomène-de-Fortierville et la tombe d’Aurore, l’enfant martyre, auxquelles allaient me mener, de façon fortuite, la suite de mon enquête des «Hantises amoureuses» (dans le tome 3, «MARIAGES PAR COÏNCIDENCES», à paraître)… Alors que je n’avais jamais entendu parler de sainte Philomène, ni d’Aurore, l’enfant martyre du Québec… Les prodiges ont doublé depuis que sainte Philomène me visite en rêve… Il m’a fallu l’intercession onirique du curé d’Ars, que visitaient des milliers de pèlerins, pour croire aux révélations merveilleuses que cette petite sainte m’a faites dans mon sommeil… J’ai appris depuis que sainte Philomène est surnommée la «Petite Thérèse des premiers temps de l’église», sans doute une autre farce de sainte Thérèse de Lisieux, qui tricote mon histoire en coulisses…
Printemps paisible parmi les livres, parmi les chats, le nez rivé sur le charmant jardin sauvage de notre délicieuse maison, restée intact depuis le dix-neuvième siècle… Un vestige de la belle époque, que j’ai le privilège de contempler chaque jour avec des yeux reconnaissants et amoureux… À mon agente immobilière, j’avais demandé «une demeure qui me choie tel un amant»… Je me sens effectivement bercée d’amour dans mon élégant condo de la rue Saint-Jean, déniché du premier coup comme mes quatre autres logis enchanteurs de Terrebonne, Montréal, Cap-d’Espoir et Cap-des-Rosiers… Cinq «prodiges immobiliers», vente et achat simultanés, depuis mon immigration de Bruxelles à Terrebonne voici huit ans… Le Québec est la bonne terre, décidément!
La maison, vue de face… et mon chat Osiris, dont le nom rappelle l’épreuve du misogyne dans tous mes livres…
Un autre éclatant printemps dans ma ville… Un écureuil dans un arbre… Une chapelle perdue, rue des Ursulines: Les missionnaires du Sacré Coeur, où des centaines d’ex votos commémorent les miracles… Une calèche évoquant l’ancien temps… Un bon livre pour rendre honneur au sacré, palpable en chaque paysage… merci, merci, merci Québec de m’avoir rendu mes racines québécoises! Car depuis le 19 juin 2008, je ne suis plus Belge, mais canadienne… Je veux vivre très vieille, garder une apparence de jeune fille pour mon mari, puis me réincarner ici, encore et encore avec lui et nos amis, pour une vie de rêve, pour prouver que le paradis sur terre existe, et qu’il est accessible!
Été 2009
Encore quelques visions joyeuses… L’église Saint-Jean-Baptiste près de la maison, la fontaine Simons sur Grande Allée, les Plaines et le majestueux fleuve Saint-Laurent… avant de rebondir en Gaspésie, car j’ai découvert Percé pour la première fois en septembre 2008… Et je ne savais pas alors -hormis des signes que je ne voulais pas écouter- que la Vie avait le projet de m’y expédier! Plus vite que je n’aurais imaginé! Le Rocher Percé, les fous de Bassan de l’Ile Bonaventure, la grotte de Notre-Dame-de-Lourdes et Sainte-Bernadette-Soubirous creusée à même la montagne, les papillons noir et orange, l’harfand des neiges scrutant la plage, le sanctuaire de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs et du Père Jean-Marie Watier, l’océan et ses couchers de soleil spectaculaires conspiraient pour ma venue expresse dans une féerie de paysages à la beauté renversante… Et dire que je voulais immigrer en Suisse au début des «Hantises»! Un songe m’enjoignait alors de déménager dans un pays plus beau que la Suisse, un pays que je ne connaissais pas… la Suisse québécoise, la Gaspésie!!! Ouf, encore et encore, par-delà les épreuves, merci la Vie!!! Au fait, saviez-vous qu’«épreuve» était synonyme de «trésor caché»?
15 août 2009, fête mémorable de l’Assomption…
Le 15 août, ma vie bascule une nouvelle fois… un événement bouleversant, dont je parlerai dans «Mariage par coïncidences», me propulse de mon écrin victorien de la rue Saint-Jean à Cap-d’Espoir, au fond de la Gaspésie!!!!!!!! Le 15 août, j’avais déposé un voeu à Saint-Laurent-de-l’Île-d’Orléans, tout près de l’Ile Flottante… Vœu exaucé dans la nuit du 15 au 16 août, de manière inattendue et séismique (voir livre à paraître)… Résultat: en un mois, vente de mon joli condo de Québec et achat d’une maison au deuxième rang de l’Anse-à-Beaufils, à Cap-d’Espoir près du Rocher Percé… Un de ces événements subits qu’aucun voyant ne pouvait prévoir dans mon histoire, puisque je fonctionne par coïncidences, ou sauts quantiques, qui déboussolent les extralucides… Dans ce départ imprévu et précipité, j’avais simplement demandé un signe aux anges : DOIS-JE FAIRE LE SAUT AU ROCHER? Aussitôt demandé, aussitôt reçu: comme toujours, le signe m’est expédié par voie expresse, à Saint-Romuald (près de Québec, où une amie m’hébergeait une semaine), sous la forme d’une pancarte on ne peut plus directe: LE ROCHER, CHEMIN DU SAUT!!!!!!!!!!! Une marmotte me fait un clin d’œil sur la berge… Il se trouve qu’une autre amie habitant l’Anse-à-Beaufils est justement de passage à Québec… Conclusion: le 7 octobre, je deviens propriétaire, à ma surprise, d’une jolie maison ancestrale au deuxième rang de l’Anse-à-Beaufils (coïncidence remarquable, alors que mes livres parlent des belles-mères!!!), trois étages à louer… Deux locataires partent, il m’en reste un au sous-sol, un capitaine belge (ça ne s’invente pas!) Je garde donc deux étages, le premier pour moi, le second pour mon mari (que je ne connais pas encore, cela va sans dire!) L’entourage me croit cinglée, moi je sais au fond de mon coeur que la Vie va m’exaucer, comme à chaque fois. Selon la logique de l’Invisible, il fallait que je sois précipitée à l’Anse-à-Beaufils pour trouver mon mari… et aussi d’autres belles-mères trop protectrices, contrôlantes ou abusives, dont je devais encore me départir. L’histoire des trahisons affectives s’achève ici… Alors me voilà, à nouveau renaissante de mes cendres, et époussetant la poussière (un miracle ne vient jamais dans la dentelle, mais plutôt par une claque…), tantôt sur la plage aux agates de Cap-d’Espoir face à la biennommée île Bonaventure, tantôt à la Vieille Usine de l’Anse-à-Beaufils (le bistrot du coin, refuge des artistes), tantôt au Rocher Percé… Le village de Percé me réconforte, avec son église Saint-Michel (patron de Bruxelles, comme par hasard), ainsi que la grotte de Notre-Dame-de-Lourdes et de Sainte-Bernadette-Soubirous, reproduite dans la montagne (par coïncidence, ma fête tombe le 11 février, jour de Notre Dame de Lourdes)… La maison vient à moi toute seule, tout naturellement et sans effort, la première maison visitée comme d’habitude… tandis que la vente de mon condo se conclut en un tournemain avec la première visiteuse également, un scénario que j’ai vécu quatre fois jusqu’ici et qui me devient familier. Avec le miracle, on va droit au but, peu importe les circonstances extérieures, car la Vie a plus de scénarios que nos pauvres cerveaux limités… Il y a aussi l’Oratoire du Père Jean-Marie Watier, près de Gaspé (équivalent du frère André à l’Oratoire Saint-Joseph de Montréal), et le mont Saint-Anne de Percé avec une vue à couper le souffle sur le Rocher et l’Ile Bonaventure, ainsi qu’un panorama grandiose sur les montagnes voisines… Mieux que la Suisse! Ma joie éclate le jour où je vends mon condo, ce qui me permet, comme d’habitude, de payer cash ma nouvelle maison, en faisant -comme toujours- un bénéfice (les anges veillent à tout!) Inutile de dire que sainte Thérèse est encore de la partie, puisque la vente de mon condo de Québec se conclut le 1er octobre, jour de sa fête… et de mon départ définitif pour la Gaspésie! Autre coïncidence époustouflante, je rencontre par hasard mon ami sacristain Alain Masson, qui tient à la main une biographie du Curé d’Ars… Il a pris le dernier bus de la soirée, et revient à minuit de Sainte-Anne-de-Beaupré… tout naturellement on se croise à la gare du Palais de Québec, où j’attends mon bus pour Percé (qui part à une heure du matin). Alain me fait cadeau de son livre, à ma surprise, puisque je lui contais justement les dernières coïncidences de sainte Philomène, petite sainte chérie du curé d’Ars!!! renversant, comme quoi Dieu n’est jamais en retard!!! (quelle chance a-t-on de croiser un ami sacristain, à minuit, à la gare de Québec?) Et le scoop, c’est que l’Anse-à-Beaufils, qui fait partie du village de Cap-d’Espoir… jouxte le village de Sainte-Thérèse-de-Gaspé! Un scénario mieux ourlé qu’au ciné! L’Anse-à-Beaufils, c’était le bon spot, comme Terrebonne, Montréal et Québec dans ce périple chronométré et fantastique où sainte Thérèse, invoquée voici neuf ans en Belgique, me fait remonter le fleuve Saint-Laurent jusqu’à l’océan Atlantique!
Automne 2009
Le vaisseau fantôme de la brûlerie de Gaspé, qui commence mon histoire (j’avais rêvé que je devais traverser l’océan et suivre un vaisseau fantôme, en avril 2001!) et les ballons de voeux lancés sur le quai de sainte Thérèse vont me propulser vers de nouvelles aventures et d’extraordinaires surprises!
Pour Halloween, mon étage est fin prêt, la maison chaude et coquette… j’ai voulu des ocres éclatants pour dessiner un avenir haut en couleurs… On arrive en novembre, les jours raccourcissent comme dans le Grand Nord, j’adore! Et la tempête gronde sur la plage de Coin-du-Banc, près de Percé, où m’emmène Jacinthe, sans savoir que j’y rencontrerai très bientôt son cousin, qui deviendra, dès notre premier regard début 2010, l’homme de ma vie… Nos pélerinages à la grotte de Lourdes (de Percé) se poursuivent…
La vie dans mon joli cocon se poursuit, j’hiberne avec délices… Mes chats Isis et Osiris trouvent leurs marques… ils ronronnent de plaisir eux aussi… Surprise, le premier tome des «Hantises amoureuses» est en librairies le 18 novembre, c’est la joie! on fête chez Alexina… Et un phénoméne se produit sur le mont Sainte-Anne, où je photographie une horloge hexagonale, surgie de nulle part dans le ciel, affichant l’heure exacte où mes amis et moi atteignons la statue en haut des marches… Un autre miracle s’annonce, tout proche…
Décembre 2009
L’entrepreneur arrive pour préparer l’étage de mon futur amoureux… J’y crois à fond, puisque l’histoire est écrite d’avance… Entretemps les randonnées se poursuivent sur la montagne, vivre dans ce paradis blanc est un luxe inouï!
Mon ancestrale ressemble à une maison de poupées sous la neige… mais elle est très grande! L’étage de mon futur achève… qui viendra habiter au deuxième? mystère! J’ai lancé un avis de recherche pour un locataire bien spécial… quand on lit entre les lignes, impossible que ce ne soit pas mon futur mari! Entretemps, le premier tome des «Hantises amoureuses» est lancé à la librairie Tabacado de Chandler le 11 décembre, une bouteille est projetée à la mer depuis le quai de Percé pour activer le voeu à exaucer, Bruce le déménageur (qui m’a quasiment sauvé la vie dans mon départ précipité de Québec) vient me visiter, tel un messager… Il ressemble au père Noël de la Brûlerie de Gaspé… un cadeau en vue? J’escalade le mont Simoneau avec mes amis, avec la certitude absolue que mon voeu est déjà exaucé…
À la veille du jour de l’An 2010…
La grotte de Percé est un palais de glace, plus merveilleux qu’une scène de théâtre! Dans ce bleu turquoise, quelque chose se prépare…
Janvier 2010
L’année démarre bien, entre deux câlins avec Isis et Osiris, la maison est paisible, la neige tombe en doux flocons, je profite de mes derniers moments de célibat, je le sens tout au fond de l’âme…
Un vœu à la statue Saint-Pierre de l’église de Barachois… Le Rocher Percé sous le vent glacé… Et, un oracle qui annonce une rencontre amoureuse imminente! J’éclate de rire tant le tirage est incroyable…
Un encensoir trouvé sur la plage de Coin-du-Banc… Le Rocher Percé vu de Barachois… un cœur mystérieux suspendu à un arbre derrière la maison… et un oiseau endormi dans son pelage… Les signes se précipitent…
La plage de l’Anse-à-Beaufils, devenue banquise… Une peinture suggestive, pile devant ma chaise, chez le dentiste… on dirait la maison… et mon rêve qui se réalise, qui se matérialise dans une valse de coïncidences de plus en plus précises?
MIRACLE…………………..
Le 11 février 2010, jour de mes cinquante ans et de la fête de Notre Dame de Lourdes (la grotte de Percé où j’ai tant prié!), la vie me fait un immense cadeau: je rencontre Mario, l’homme de ma vie, celui que toutes les coïncidences des «Hantises amoureuses» annonçaient avec obstination, et au-delà des apparences, depuis dix ans… La preuve scientifique que Dieu existe! mieux encore: Mario se reconnaît dans l’annonce du locataire que je recherche pour mon deuxième étage, maintenant fin prêt… Mon amie Jacinthe me présente Mario, qui est son cousin, et qui a dû quitter montréal précipitamment, tout comme la vie m’avait propulsé de Québec à Cap-d’Espoir six mois auparavant… et le scoop, c’est que Mario a déposé, à mon insu, le voeu que je sois la femme de sa vie à la grotte de Percé le 7 février! Voilà un mois que nous rêvions l’un de l’autre, de notre rencontre, alors que nous ne nous connaissions pas! Merci la vie, merci les anges, le livre n’avait pas menti…
Mario va devenir mon complément: mon amoureux, mon ami, et mon gérant…
Notre but : franchir ensemble tous les obstacles pour passer du couple programmé par notre arbre généalogique au couple libre
Après nous être maintes fois fourvoyés, Mario et moi, nous franchirons coude à coude le gardien du seuil, l’étape où trop de couples échouent, refusent le prix de l’Epreuve, de l’honnêteté et de la clairvoyance au nom de la facilité, et parce qu’ils croient trouver mieux ailleurs…
Car souvent, on se trahit soi-même, et on trahit l’autre du même coup, par lâcheté, par peur de voir clair, par crainte de «payer le prix» (cher, il est vrai) d’une relation saine, égale et honnête… Pourquoi fonçons-nous dans le piège des relations toxiques, et nous limitons-nous ainsi? par «loyauté familiale», par refus de «trahir notre famille qui vit à travers nous», de nous libérer enfin de notre arbre généalogique, qui nous fait répéter les erreurs de nos ancêtres, et qui nous fait vivre dans la dissimulation, le matérialisme et l’adultère… Nous sommes nés programmés, mais nous avons le choix de détricoter cette hérédité…
Avouons-le: nous préférons souvent «rejouer papa et maman» en nous voilant les yeux, en trompant notre conjoint ailleurs, que ce soit par l’éparpillement, par la fuite, avec un(e) ex, une maîtresse, un enfant, l’argent, la boisson, les drogues ou le travail… Ça nous rassure de mettre une barrière entre le bonheur et nous-mêmes, ça nous évite de payer le prix de notre affranchissement… Entretemps, nous fuyons notre vérité intérieure, nous courons comme des poules et des coqs sans tête, à l’aveuglette, nous prions comme des automates, nous pensons faire du bien aux autres pour sauver notre honneur, et nous fichons nos couples en l’air, croyant que la solution est ailleurs… Quelle paresse, quelle illusion, quel leurre! Et si le paradis sur terre existait? Et si nous-mêmes nous en barrions l’accès? Et si notre mission était la guérison par le couple, et la manifestation de l’abondance en tous domaines?
Mario sait d’instinct la raison de notre rencontre: montrer l’exemple d’un couple qui se retrouve de vie en vie, qui ose l’amour au féminin et au masculin, qui s’engage à cent pour cent dans la relation, qui traverse sa blessure d’abandon et sa peur de perdre, qui affronte ses peurs, ses jeux de pouvoir et ses manipulations, qui s’extrait du terrorisme relationnel, bref qui triomphe de la famille, de son héritage et de ses maladies… Il sait déjà, par un contrat sacré venant d’une autre vie, que nous en ferons un livre, vécu pour de vrai…
Mario sait que le livre ne pouvait pas décoller sans lui… puisque son arrivée est la preuve en soi que Dieu existe, la Preuve qui corrobore les milliers de coïncidences fidèlement recensées dans les «Hantises»! Au féminisme brandissant le ruban rose et cramponné au règne du pouvoir et de la peur, mon chum me propose tout simplement et dès le premier jour, de partager l’amour qu’il a à donner, pour le restant de nos jours… Il me propose, à notre rencontre de Saint Valentin, ce qu’aucun homme ne m’a jamais suggéré, en trois mots candides qui me jettent par terre et ont raison de mes défense d’ex séductrice: «Veux-tu être ma Valentine?»
Oui, Mario me brandit un remède aussi simple qu’universel: oser l’amour qui guérit, grandir ensemble, homme et femme, en partenariat et en confiance, en nous aidant à traverser nos blessures d’enfance, en priant de tout notre cœur les saints et les anges… Il m’invite à passer de l’amour du pouvoir à la puissance de l’amour, un remède à la portée de tous les couples aspirant à l’honnêteté relationnelle et à guérir de l’emprise et de la manipulation mutuelle… Il fallait non seulement y penser, mais surtout mettre en pratique, et nous nous attelons dès aujourd’hui à cette voie avant-gardiste… La voie d’Isis et d’Osiris : OSER, dont les anagrammes sont la ROSE et EROS… même si la voie est pavée d’épines! Car la souffrance est le choc nécessaire pour passer d’une étape à une autre; et celui qui craint de souffrir, celui qui noie sa souffrance dans les pilules, la boisson, les drogues et autres fuites refuse de grandir et de changer sa vie.
Notre atout: à force de travail et de courage, nous avons vaincu la plupart de nos démons et atteint l’autonomie, financière et psychique, pour une égalité vraie et post-féministe… Jeu t’aime, la vie est simple avec toi, chéri… On était abandonniques, et on a appris à ne plus avoir peur d’aimer. On n’aurait pas dû naître, disaient nos mères, on était écorchés vifs, et on a cheminé du désamour à la résilience. On est pareils dans l’âme et complémentaires dans nos différences. On a appris à aimer le crapaud derrière le prince, et la sorcière derrière la princesse. Aimer, c’est prendre soin de la solitude de l’autre sans prétendre la combler dans une fusion illusoire. Aimer, c’est laisser l’autre libre au sein même de notre partenariat.
Exit la plainte et la victimite, la femme fatale ou la femme soumise, vive la femme vraie et le couple authentique! L’aventure ne sera pas facile, je le sais, mais elle vaut le coup d’oser sans retenue… De notre ego, nous arrachons petit à petit les pelures, même si c’est dur, car nous voulons atteindre, avant de quitter ce monde, la quintescence de notre âme. Afin de nous retourner, ensemble, sur notre œuvre, et de pouvoir dire : OUI, J’AI OSÉ AIMER. Notre retraite sentimentale, nous la voulons longue, jeune et joyeuse, dans le partage de la joie et des larmes… Surtout ne pas fuir la souffrance, l’accueillir doucement, car la réponse est toujours à l’intérieur de soi… c’est alors que la souffrance devient joie, que l’alchimie se produit, que le plomb de nos émotions négatives et de nos peurs se transforme en or de la joie. La joie ne vient pas d’un claquement de doigts, en courant les voyants, ou en lisant la bible des anges!
Nous voulons vous communiquer cette joie de vivre en couple, malgré tout, cette audace d’oser et de guérir ensemble, à la portée de tous et de toutes. Il suffit d’oser le premier pas, et de voir clair. Et si nous guérissions enfin de nos blessures d’abandon en explorant nos émotions? Et si nous affrontions nos peurs, et si nous transformions nos colères en amour? Et si nous arrêtions de vouloir plaire pour apprendre, plutôt, à aimer?
Et si nous bouclions la boucle du ruban rose qui propage la terreur, si nous stoppions cette prolifération de cancers, de relations cancérigènes, dépendantes et fusionnelles qui mènent au terrorisme relationnel? Si nous passions du royaume de la peur au royaume de la joie?
Si nous osions, ensemble, le ruban doré d’une nouvelle aurore, de relations épanouissantes, autonomes et sans attentes, de vrais mariages sensuels et spirituels à l’exemple de Marie-Madeleine?
Pèlerinage à la crevasse de Percé… un présage… des fantômes s’accrochent à nous, des hantises d’autres vies, des mémoires ancestrales, que nous devrons vaincre pour oser l’amour!
La vie nous appelle à grands cris! Mario et moi avons une mission qui va se dévoiler petit à petit, tels les cailloux du Petit Poucet… D’abord un retour aux sources, les «Hantises amoureuses» à rebourg, un voyage à Québec et à Montréal… On traverse notre belle Gaspésie par le côté nord, ouf, les visions sont sublimes! La mer gelée, les montagnes, l’espace à perte de vue… Un arrêt à Saint-Simon, village du Bas Saint -Laurent… Saint Simon me harcèle de coïncidences depuis mon procès de «L’Opération esthétique», et nous sommes priés d’écrire son livre… Un autre stop à Montréal, où je pose devant mon ancien immeuble, LES DAUPHINS SUR LE PARC (face au parc Lafontaine) où j’ai vécu des centaines de prodiges, contés et datés dans le deuxième tome des «Hantises»… Mon copain voyant, Michel Bertrand (un des protagonistes majeurs de mon enquête sur les coïncidences, abondamment cité dans le livre) pose devant son animal fétiche, le cheval… Comment oublier que dans mon songe du 15 août 2009 précédant mon «éjection» en Gaspésie, Mario m’apparaissait pour la première fois, avec une «tête de cheval»? Nous sommes ébahis, Michel et moi, que le miracle ait abouti, après des années de galères et d’erreurs sur le «héros final», à savoir le grand gagnant de cette «Loft Story» tricotée par les anges… Un roman véridique, auquel a participé activement une autre amie, Karine Deziel, originaire de Lévis… Mario et moi on remercie saint Joseph et le frère André à l’Oratoire (j’avais lancé voici dix ans mon vœu pour un beau et vrai mariage de cœurs et de projets sur le cœur en formol du frère André…) Notre pèlerinage passe inévitablement par Rosemère de sainte Thérèse, où débutent «Les hantises amoureuses» après que j’aie quitté précipitamment Bruxelles, à 42 ans pour immigrer au Québec… Maman venait alors de se suicider, je sortais de vingt opérations esthétiques, d’un abus médical, et d’une trahison affective avec Christian, et le Québec m’a sauvé la vie… Comment suis-je partie? À 42 ans, j’avais allumé un lampion devant sainte Thérèse, sosie de ma mère (qui s’appelait Marie-Thérèse), et que j’avais découverte par hasard dans une église de Bruxelles (or, athée, j’entrais rarement dans les églises)… Sainte Thérèse a fait le reste, puisque trois mois plus tard et contre mon gré, j’atterrissais étrangement à Rosemère, comme en attestent «Les hantises amoureuses»… Je salue au passage l’église de sainte Françoise Cabrini, patronne des immigrés, jouxtant le gîte Maisonneuve où Marthe et Charles, mes «parents adoptifs» m’ont logée en attendant que je trouve mon condo de l’Ile Saint-Jean (Terrebonne)… Un clin d’oeil à la Place Rosemère où j’ai tant aimé magaziner… Pèlerinage à la cathédrale Notre-Dame de Québec (et salutations à sainte Thérèse), pause devant l’église Notre-Dame-des-Victoires, nostalgie du Vieux-Québec où je me suis tant promenée et qui m’a appris l’extase… Surprise, à la librairie Feuille Enchantée de la rue Saint-Jean, mon livre trône dans le rayon «sexualité»! Signe de sainte Marie-Madeleine dont l’enseignement y est dévoilé? Mario rencontre ensuite mes amis Jean-Pierre du Sault («le saut quantique» est le leitmotiv de mes livres) et sa conjointe Isabelle, Patrick (ex propriétaire de la boutique LE TEMPS RETROUVÉ –sic!- à Québec et l’artisan de mes meubles à l’ancienne) et Geneviève… Et enfin une vue du majestueux Pont Pierre Laporte dont la première vision m’a arraché des larmes, sans doute parce que je reconnaissais mes racines («Tu accompagnais Marie de l’Incarnation voici 400 ans», m’a dit un songe… or Marie de l’Incarnation fut sommée, à ses quarante ans, de quitter la France sur un rêve prémonitoire lui montrant les montagnes du Canada, tout comme moi, qui visais plutôt la Suisse, et qui étais tout sauf religieuse!)
Mars 2010
De retour en Gaspésie… La légendaire tête d’Indien creusée dans le roc… Coucher de soleil sur saint Pierre (de Barachois), qui n’a pas oublié mon voeu (ou plutôt mon ultimatum) déposé aux pieds de sa statue début février, puisque saint Pierre est aussi l’église de Bridgeville, village natal de Mario!!! lequel a déboulé dans ma vie juste après! Sainte Bernadette lovée dans la neige, merci pour le voeu exaucé! Nous deux, reconnaissants, sur la plage aux agates de l’Anse-à-Beaufils…
Autre pèlerinage au mont Sainte-Anne… Un voeu déposé dans le «cul» de sainte Anne (culotté, n’est-ce pas? mais les saints exaucent au culot, sachez-le! «simple, évident, culotté», m’a recommandé un songe). Et encore une montre hexagonale photographiée dans le ciel, marquant la cinquième heure, cette fois… Comme par hasard, on croise un gars portant un tee-shirt «five o’clock» sur la montagne, il faut le voir pour le croire! Le Rocher Percé et l’Île Bonaventure, deux merveilles de la nature à couper le souffle sous le soleil de mars…
Phénomène: le doigt de Mario devient, sur photo, un rayon blanc lumineux et transparent alors qu’il pointe vers une pierre que je tiens dans ma main… Nous devant le Rocher… Nouveau voyage à Montréal, ville vampire comme mentionné sur le pont Jacques Cartier (voir le deuxième tome des «Hantises amoureuses»)… Les centres commerciaux, Atwater, Courts Mont Royal, Montréal Trust, Les Ailes de la Mode, lieux de pélerinage de mon deuxième tome… Mon amie Carole, un témoin de mon enquête sur les coïncidences… La Christ Church, où j’ai vécu l’époustouflant miracle avec la statue de Moïse (voir 18 novembre 2005, deuxième tome des «Hantises amoureuses»…), un miracle qui a suscité la stupéfaction d’un prêtre de l’église Notre-Dame-de-Lourdes sur l’avenue Sainte-Catherine (voir deuxième tome…) Montréal, avec un nuage en forme de vampire (en haut à droite de la photo)… Mon amie Guylaine Lévèsque, autre témoin du deuxième tome… Une mystérieuse photo prise chez Patrick et Geneviève (on se croirait projetés voici deux mille ans à la table de Marie-Madeleine)… Second arrêt à l’église de Saint-Simon dans le Bas-Saint-Laurent, je réussis (après une rude négociation avec le concierge) à photographier la relique du saint… L’horloge de sainte Anne indique la cinquième heure, comme sur le mont Saint-Anne-de-Percé, c’est absolument prodigieux!!!, sous l’oeil impassible et attentif de sainte Thérèse… Un mystère va se révéler…
Avril
Le Rocher Percé vu de Barachois… En route, au service des anges et du livre… Isis et Osiris sur une couverture des anges achetée à la boutique «Ange Neige» de Montréal où j’ai vécu mes premiers gros miracles (voir deuxième tome des «Hantises amoureuses»)… Pèlerinage sur le tombeau du père Jean-Marie Watier (oratoire Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, Pointe Navarre, Gaspé)… Mario me fait découvrir la plage de Haldimand où il a passé sa jeunesse… Isis et Osiris en conciliabule dans la salle de bains… Un chocolat SIMON (SIC!) trouvé sur le comptoir de la poissonnerie de Sainte-Thérèse (resic!)… Y’a d’la joie dans notre vie, on est bien dans notre maison de Cap-d’Espoir, chacun à notre étage… Mario et sainte Thérèse… Le pont de Bridgeville, ville Passerelles où est né mon chum… Et dire que je publiais à Bruxelles le magazine Passerelles quinze ans plus tôt! La vie est un jeu de piste…
Le soleil darde ses rayons sur la Gaspésie… notre coin est si beau, le Rocher, le Mont Joli de Percé avec sa croix, la plage… Comment regretter ma vie à la ville dans un tel paradis, amoureuse pour la première fois de ma vie?
Une amie m’a offert une plaque portant le nom de notre maison, dont Mario a eu le flash: LE FOYER DES ANGES…
Mai 2010
Notre ami chamane Dany (capitaine à Percé)… La cène telle que présentée dans l’église saint Joseph de Cap-d’Espoir… L’autel que nous avons dédié à sainte Philomène, sainte ado qui nous comble de ses prodiges (et de ses farces)… La plage de Saint-Simon… Un p’tit tour à Québec… Au restaurant tournant de l’Astral, où l’on surplombe la ville, quelle vue magnifique!… Je revois avec émotion mon ancienne maison victorienne, et mon amie Ginette, qui habite encore au troisième… Belle surprise, le deuxième tome des «Hantises amoureuses» sort imminemment, le graphiste m’envoie la cover par internet!… Le premier tome en pile chez Renaud Bray… Mario et moi posons avec le bébé de sa nièce… Montréal me paraît de plus en plus terne… Rencontre avec Vilma, dont je parle abondamment dans le deuxième tome… Je revois mon amie belge Kathleen, et aussi Richard, témoins de toutes les coïncidences du premier et du deuxième tome… L’adorable Vieux-Terrebonne, qui fut mon premier refuge au Québec avec Rosemère de 2002 à 2004… La Brûlerie du Vieux-Terrebonne et ses savoureux expressos… Nicole, de la librairie ésotérique Les Mille Pierres… Antoine, de la librairie Lincourt du Vieux-Terrebonne… L’Ile des Moulins… Mon ancien condo… Au retour, on passe par l’église Sainte-Philomène-de-Fortierville pour remercier la sainte de tous ses prodiges, et on se recueille sur la tombe d’Aurore, l’enfant martyre… On pose avec le maire devant l’église… Osiris en méditation…
Juin 2010
On s’équipe pour notre terrain: tracteur, quatre roues… Notre amour grandit, on repeint la galerie de la maison… Promenades dans les magnifiques montagnes et criques aux alentours… Mario me montre les endroits où il jouait, enfant, c’est incroyable que l’homme de ma vie soit originaire de cet endroit, l’histoire était minutée, écrite d’avance par les anges, avec une précision remarquable… On rencontre les guérisseurs Claude et Jeanne, à Cap-des-Rosiers, près de Gaspé, un des endroits les plus sauvages de la côte gaspésienne, où il vente, où les rosiers sauvages abondent et séduisaient déjà Jacques Cartier et les premiers missionnaires, où le phare (le plus grand de Gaspésie) rappelle les nombreux naufrages dans le golfe… Mario et moi on ne sait pas encore qu’un miracle nous propulsera dans notre maison de Cap-des-Rosiers cinq mois plus tard, après l’épreuve que nous subirons cet été (l’inévitable prix à payer pour toute relation d’amour véritable)!!! Petit café chez la peintre Varech, qui ressemble comme deux gouttes d’eau à mon autre guide, l’écrivaine Colette… Un cliché du Café Couleurs de Barachois… Mario et moi on vient d’avoir une entrevue à la télé communautaire de Grande-Rivière sur le tome deux des «Hantises amoureuses», maintenant en librairies! L’entrevue, d’une heure (et visible sur ce site), passe soixante fois en boucle et fascine le public… Une photo au Pic de l’Aurore avec le livre fraîchement sorti… Paysages grandioses, dont il est impossible d’être blasé! Certains affirment que la Gaspésie est le plus bel endroit du monde… On bénit les anges chaque jour d’y habiter! Tandis que Mario construit son garage… Notre épreuve est à la veille d’arriver, à l’été, on ne le sait pas encore, mais on va en triompher… Rien ni personne ne nous séparera cette fois, ça par contre on le sait dans l’âme, car notre foi est grande, notre loyauté est à toute épreuve, et notre parcours semblable!
Eté 2010
La Harley Davidson de Mario me laisse de marbre… pas mon truc. J’ai fait un tour dessus pour faire plaisir à mon chum, ça m’a suffi! Petite expédition à l’Île Bonaventure… Rencontre avec le célèbre Père Remi Bouchard, qui nous soutiendra dans l’épreuve, cet acteur-là était prévu aussi dans l’histoire («Mariage par coïncidences», à paraître), comme tous les autres figurants… Il dîne avec nous à la Brûlerie des artistes de Gaspé… Le Père Remi a reconnu mon don de voyance, et les qualités spirituelles de mon chum… La clé d’or est là… Il suffit de sortir du cadre, comme l’indique ma robe rouge! Et de prier, encore et toujours, en suivant les directives des anges… La prière, c’est comme téléphoner à Dieu pour avoir des réponses, tandis que les signes nous invitent à l’action… Nos pèlerinages se poursuivent à Pointe Navarre (Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, tombeau du Père Jean-Marie Watier, que le Père Remi a bien connu.) Méditation sur la plage de Haldimand, où Mario a passé son adolescence… Apercu de la pointe Saint-Pierre et de la magnifique vue sur le Rocher Percé (à l’envers)… Mario est né à Bridgeville, ville Passerelle, je suis sûre qu’il osera, lui, payer le prix d’une relation vraie, réussir l’épreuve du gardien du seuil, faire le saut entre les deux rives, entre la vie matérielle et la vie spirituelle… La vraie spiritualité, celle de la nature et de la vie quotidienne, celle du couple tantrique, pas la spiritualité hypocrite et abstraite qu’on singe dans les églises… À notre insu, sainte Thérèse nous guide déjà vers Cap-des-Rosiers, avec sa marche des roses…
Automne 2010
Notre voyage en Belgique!!! Une photo au Pic de l’Aurore en rappel de sainte Philomène, d’Aurore et du début de notre histoire… et en route pour Bruxelles, où je vais présenter Mario à ma famille… On retraverse notre magnifique Gaspésie, en faisant une halte à Québec… J’emmène Mario déposer un voeu dans un de mes bistrots préférés, le Bistrot sous le fort (Petit Champlain, en bas de l’escalier Casse-Cou), où je lisais des heures en attendant l’arrivée de l’homme de ma vie, et pour supporter l’épreuve du procès («L’Opération esthétique»)… Peu de gens le savent, mais on peut glisser un voeu dans un trou fait à cet effet, dans le mur datant de trois siècles… Nuit chez nos amis Patrick et Geneviève (et un cliché de l’ancien magasin de Patrick, le bienommé Temps Retrouvé… ) Un premier miracle survient, on débarque à Paris le 6 octobre, jour de fête de Mario, tout un événement pour lui qui avait rêvé pendant cinquante ans de voir la tour Eiffel! On dirait que Paris fête son anniversaire, on voit le chiffre 6 et des signes partout sur ses affiches! Je fais faire à mon chum un tour quasi complet de Paris en deux jours, la tour Eiffel, les champs Elysées (on fête dans un café, au Georges V), les Tuileries, la place Colette bien évidemment, ensuite Montmartre et la place du Tertre le jour suivant (on vient de déposer une valise de vœux pour nous et nos amis sous la statue de sainte Thérèse au Sacré Cœur de Montmartre, sous le regard courroucé de l’agent de sécurité!)… Enfin je vous passe les détails, vous reconnaîtrez les endroits pour ceux qui connaissent Paris… Un saut à notre biennommé hôtel, L’hôtel de la PAIX!!! et en route pour Bruxelles dans le Thalys (TGV) que Mario prend pour la première fois de sa vie, une expérience décoiffante!!! On fête l’anniversaire de Mario chez marraine, qui a réservé un super gâteau… en famille dans la cuisine de marraine, avec Mario et papa… Papa devient complice de Mario dans le jardin de marraine… Je fais découvrir Bruxelles à mon chum, le Cinquantaine (quartier où habite marraine et où j’ai passé ma jeunesse) avec sa rue des Tongres, le boulevard de Tervueren, la grand-place et la rue des Bouchers, les cafés typiques, le centre ville, le Sablon où on rencontre mon amie Anne-Marie (qui reviendra avec nous au Québec pour une semaine, voyage surprise!), les églises dont l’église de la Madeleine où nous demandons un miracle à sainte Rita, celui de vendre rapidement la maison de Cap-d’Espoir et de trouver notre maison de rêve, pour renaître après l’épreuve de l’été… Nous allons même céder à la tradition de déposer des oeufs à sainte Rita, qui va nous exaucer in petto, puisque nous trouvons notre maison ancestrale de Cap-des-Rosiers sur le chemin du retour en Gaspésie! Pèlerinages à l’église du Sablon, à l’église Notre Dame d’Alsemberg avec Anne-Marie… Voyage à Hannut avec Mario qui visite la tombe de maman, bonjour à la famille en passant… Dîner dans un restaurant devant la maison natale de maman et marraine, qui porte l’enseigne du cheval blanc, un autre signe que mon chum est l’homme de ma vie… Je présente mon amie Marie-Madeleine, doyenne des journalistes belges (91 ans) et toujours globe trotter à Mario au Jardin de Nicolas… Mon amie médecin Linda… Francine, l’amie de marraine, vient manger une raclette avec nous… Les voisins de marraine, Sophie, Walter et leur famille… J’adore ma famille, mais je suis soulagée de reprendre l’avion vers mon vrai pays… Mon amie Catherine Angelatou (Ange, elle a tout!) vient nous chercher avec son chum à l’aéroport de Dorval… On repasse par Québec, chez Patrick et Geneviève… Quelques photos durant le séjour d’Anne-Marie à Cap-d’Espoir, nous faisons une offre d’achat sur notre maison de Cap-des-Rosiers, sainte Rita nous a exaucés, d’autant que nous vendrons ma maison de Cap-d’Espoir en un temps record, j’avais prévenu l’agent immobilier, incrédule, que j’en étais à mon cinquième miracle immobilier au Québec… Le sacristain Alain nous appuye d’ailleurs de ses neuvaines à Québec… Splendide photo de l’aurore à Gaspé, après le départ d’Anne-Marie (qui a reçu le signe de déménager elle aussi à Visé, en Belgique, après avoir assisté à trois transactions immobilières en notre compagnie!)
J’oubliais de vous dire que nous avons adopté notre bébé Husky Simon, sur un coup de foudre… Simon fait sa première escalade en montagne, au mont SIMONEAU, qui a précédé ma rencontre avec Mario…
Décembre 2010
Autre saut à Québec, où je présente à Mario mon amie peintre Louise de Lévis et son compagnon Michel… le sacristain Alain… et surtout, surtout… on passe deux nuits surprise à la fameuse auberge L’Ile Flottante de Saint-Laurent, où a débuté le deuxième tome des «Hantises amoureuses»… Comme je l’avais eu le 26 janvier 2003, lors de ma première nuit à la chambre Capucine, Mario a le coup de foudre pour l’auberge, lui aussi… mais cette fois nous prenons la chambre Muguet, pour éviter une répétion de l’histoire… Une bouteille à la mer devant l’église de Saint-Laurent… Retrouvailles spontanées avec mon ami Jérôme à Montréal…
Le 15 décembre 2010…
On déménage avec mon ami Bruce Valley, celui qui m’avait sauvée de Québec, à Cap-des-Rosiers… Je préserve toutefois notre intimité, et les photos de notre belle ancestrale, que nous retapons à l’ancienne, avec ses planches intactes de 150 ans… Notre maison pétille de joie, de lumière (j’ai peint tous les châssis de couleurs vives), elle est sublime, avec une immense terre à bois en bordure du parc Forillon… On voit la mer d’un côté, les montagnes de l’autre… Simon s’amuse comme un fou dans la neige abondante (un vrai hiver gaspésien comme j’en rêvais!), il couche dehors dans sa niche, c’est un vrai chien de traîneau… Les chats sont aux anges… On fait des promenades en skidoo sur notre terre à bois, avant les longues veillées d’hiver, nous sommes au paradis… Nous avons rencontré de suite de nouveaux amis, le comédien Jean-Raymond Châles qui tient un restaurant à l’Anse aux griffons (le village voisin) et son conjoint Daniel (ils sont mariés, mais oui!)… «Il n’y a pas de hasard, nous a dit de suite Jean-Raymond qui semblait nous attendre depuis une autre vie… Il n’y a que des rencontres!» Autant dire que nous sommes sur la même longueur d’onde… Je vends des assiettes que je peins au resto-bistrot de Jean-Raymond, le chaleureux Casse-croûte Le Griffon; je vous recommande de vous y arrêter, Jean-Raymond vous recevra dans une ambiance intimiste, pleine d’humour et authentique! Et je reçois chaque jour, à la maison, mes consultants, qui viennent d’un peu partout pour les lectures psychiques… J’écris et le peins le matin, je consulte en fin d’après-midi, tandis que le reste du temps, je cuisine, promène Simon et m’occupe de la maison… Mon chum, un maître en construction, adore travailler à la maison… c’est simple, il sait tout faire, même la cuisine quatre étoiles! On s’aime très fort et on déborde de projets pour cette vie, on a d’ailleurs tellement de projets qu’on devra sûrement les poursuivre dans une autre existence… Pas grave, puisqu’on se retrouve de vie en vie!
Janvier 2011
Quelques photos d’un bonheur tranquille…
Février 2011
Un an qu’on s’est rencontrés avec Mario… On y pense avec reconnaissance, devant la mer gelée, les paysages d’une beauté à couper le souffle… L’aurore irradie de mille feux sur la maison… La vie est gracieuse et graciante lorsqu’on sait prier, demander et recevoir… Il suffit de s’autoriser le bonheur et l’abondance, c’est si simple… la santé en découle naturellement… Nous avons pour mission de démontrer, à tous les couples, que le paradis sur terre est accessible, par nos photos et nos livres… Le secret? oser l’amour et la vérité, sachant que seule la vérité nous rend libres…
J’ai 51 ans le 11 février… une nouvelle renaissance! On vit comme les chamanes, de renaissance en renaissance, car la seule chose stable, c’est le changement! On n’y oppose plus de résistance, c’est le secret pour vieillir en rajeunissant… La Gaspésie n’est-elle pas un royaume où les saisons explosent en tourbillons de couleurs et augurent les plus merveilleuses métamorphoses? Nous avons enfin compris que chaque épreuve est un trésor caché, et l’occasion de grandir, individuellement et en couple… pour atteindre la totale autonomie et la pleine santé pour nous et notre maison… Ici pas de médecin, pas de crédit, pas de malbouffe, pas de jeux vidéos, pas de vétérinaires (nos animaux sont aussi autonomes), pas de vaccins, pas de déprime, pas de dépenses, pas de perte de temps, pas de faux amis, on vit à l’essentiel et tout nous appartient! Nous n’avons vécu qu’un hiver dans notre nouvelle demeure, mais que de changements déjà, que d’initiations (le climat est rude, et la vie met à l’épreuve nos émotions!) Que ce soit dans la chaleur de notre maison, ou dans les glaces bleues des promenades bordant la mer et les montagnes, chaque instant est une joie pure, à saisir comme l’a compris la petite feuille de la plante poussant vaillamment en plein hiver… Encore un cadeau: nous avons découvert que notre chien Simon porte un «S» sur la queue, notre Husky au caractère aussi bon que brave nous était vraiment prédestiné… Merci la vie!
Mars et avril 2011
Gaspé sous la neige… Le Rocher Percé s’éveille d’un long hiver… Avec Simon à la grotte de Percé… Les chats Isis et Osiris, câlin du matin… Les premières fleurs poussent dans le jardin… La plage aux agates, certaines sont grosses comme le poing! Et la merveilleuse découverte de l’église saint Laurent, nichée dans la vallée de la Matapédia, une réplique de l’église saint Laurent de l’Ile d’Orléans où commencent «Les hantises amoureuses»… une manière exquise qu’ont les anges de me dire que la boucle est bouclée en Gaspésie… Le plus «hot»: la réplique presque exacte du Pont Jacques Cartier à l’entrée de Campbellton, ville voisine au Nouveau Brunswick… décidément les anges ne tarissent pas d’humour, puisque le pont Jacques Cartier est un autre «lieu-dit» des «Hantises»!
Mai 2011
En ce mois fleuri, le chardonneret montre le bout de son bec… Voici maintenant une réplique de la chocolaterie de sainte Petronille de’Ile d’Orléans à Bonaventure… à croire que la Gaspésie me restitue au centuple ce que je croyais perdu! La délicieuse vallée de la Matapedia explose de couleurs (et de mouches noires, hélas!), l’église saint Laurent promet de nouveaux miracles… et je me remets à la peinture, puisqu’entre dessin et destin il n’y a qu’un «t» de différence!
Été 2011
Chaque saison apporte sa beauté renversante… Joyeux moments avec l’artiste peintre Huguette à Matapedia, au café Casimir (la jolie maison bleue ancestrale)… Vue plongeante sur le Nouveau Brunswick et ses montagnes de verdure… Je vois mon premier ours (un bébé d’un an, abattu par un chasseur)… Sugar Loaf, le volcan endormi de la ville de Campbellton, au Nouveau Brunswick… Fête foraine à Cambellton… On gagne une tortue, symbole de la réussite avec le temps… La tortue l’emporte sur le lièvre, car elle est persévérante… Un beau clin d’oeil de sainte Thérèse, à qui je demandais une réponse… «Pierrette et Thérèse à l’école des saints anges», me répond-elle, sous forme d’un titre de livre qui me saute aux yeux à ce moment!!! Un autre ouvrage me fait de l’oeil, chez Casimir: l’histoire de Flora Martin, une femme inspirante et avant-gardiste qui a vécu au village voisin de saint Alexis… Flora aussi voulait trouver l’homme de sa vie, une vision novatrice voici un siècle… Flora croyait à un amour libre, d’égal à égal, sans «con-promis»… et elle a trouvé, avec le temps et au prix de nombreuses souffrances, son grand amour, avec qui elle a passé la nuit de noces dans une réserve indienne voisine du village de Maria… Je crois lire ma propre histoire, péripéties, hantises et abus en moins… Une belle maison ancestrale du village perdu de saint André… Une tasse de café sourit chez Casimir, et indique même le chiffre 7, comme un aboutissement de ma mission divine! Un coqueliquot surgit parmi les fleurs du jardin… Un petit suisse me court après chez Casimir… Le Rocher Percé vu de Barachois et du bus Orléans… La tête d’Indien creusée à même le roc de saint Georges de Malbaie… Un bel arbre de notre jardin… La plage de Gaspé avec le golfe, la belle eau bleue à perte de vue… La ville de Gaspé… Mon amoureux me parle via les pancartes… Les signes dansent autour de nous, si on sait voir et entendre… La vie est une suite de grâces lorsqu’on connaît le pouvoir de la gratitude!
Juillet 2011 – Notre pèlerinage à Lisieux
Neuf ans après mon arrivée au Québec, je vais remercier sainte Thérèse à Lisieux avec mon amoureux… nous avons été tous les deux exaucés, après des années de pérégrinations… Le voyage débute par un stop à l’intrigante auberge saint Simon de Rimouski, que l’on dit hantée par une petite fille et sa maman… L’auberge, qui a deux cent ans, regorge d’images pieuses et d’anciennes publicités, ajoutant à son mystère et à son charme… Je suis aux anges! Naturellement, nous atterrissons dans la chambre neuf, où la photo d’une fillette accrochée au mur m’interpelle; est-ce la fillette qui hante les lieux? son regard de détresse me fait songer à la petite Aurore, enfant martyre, dont j’ai pu visiter la maison par un extraordinaire prodige (elle est même interdite aux romanciers et aux journalistes) lors d’une de mes visites à l’église de sainte Philomène de Fortierville… Hop, une prière pour contribuer à la libération des lieux et des âmes errantes… Petit déjeuner au matin dans la somptueuse salle à manger de l’auberge saint Simon, ensuite visite pèlerinage à l’église de saint Simon que nous voyons de l’auberge… On dépose notre voeu près du Sacré Coeur, et en route vers Montréal! Le pont Jacques Cartier me fait furieusement songer au pont de Campbellton, récemment vu au Nouveau Brunswick… Un p’tit tour à la rue saint Denis, sous la touffeur de l’été, puis on file vers l’aéroport… De l’avion, je photographie cette ville que j’ai tant aimée et qui fut le théâtre du deuxième tome des «Hantises amoureuses»… J’y ai vécu tellement de souffrances, mais aussi tant de joies, puisque Montréal m’a révélé l’existence des anges dans tout son éclat, et leur interférence puissante dans nos vies… Le 25 juillet, on débarque à Lisieux, où on découvre par hasard l’auberge bleue du Pêcheur, face à la basilique… après une halte fraîcheur et une restauration rapide, on part à l’assaut du Carmel, où se trouvent les ossements de sainte Thérèse. Mon chum adore l’architecture boisée des anciennes maisons de Lisieux… «Mais tes «Hantises amoureuses» sont une suite du livre de sainte Thérèse!», s’exclame Mario, en découvrant les multiples tomes constituant «Histoire d’une âme» rédigés par la sainte… C’est là que je réalise l’utilité de mon travail, soit le recensement fidèle et quotidien des miracles survenus dans ma vie depuis neuf ans et plus… On devrait plutôt dire que «Les hantises amoureuses» sont un document répertoriant des milliers de prodiges soigneusement datés, constituant le déroulement d’un miracle en direct (dixit un songe que j’avais fait à Montréal), soit l’arrivée de mon homme de coeur, un prince et rien d’autre dans un monde d’hommes enfants, un roi de coeur annoncé depuis neuf ans… Pourquoi ne pourrions-nous exiger le Meilleur, à cinquante ans? Et comme la foi ne suffit plus aujourd’hui, il s’agit de prouver scientifiquement l’existence de Dieu et des anges… On peut dire que sainte Thérèse s’y est bien employée, en me guidant au travers d’une histoire dont je n’aurais jamais soupçonné le Merveilleux, et que je n’ai jamais choisie de mon plein gré, moi qui était parfaitement athée! Revenons à la visite du Carmel: Mario dépose nos voeux derrière la plaque située près des ossements de sainte Thérèse, ni vu ni connu, ils y resteront des années! On monte ensuite à la somptueuse basilique de Lisieux, où se trouvent d’autres reliques de sainte Thérèse… Rebelotte, Mario positionne les voeux de nos amis québécois derrière une plaque commémorative située près des reliques! On retourne saluer notre nouvelle copine, Lyna, proprio de l’auberge du Pêcheur, qui est fascinée par mon livre sur les miracles de sainte Thérèse… Mon amie Marylise, rencontrée par hasard dans son ancestrale de saint François à l’Ile d’Orléans voici neuf ans, et qui possède une magnifique propriété sur les terres de Lisieux (faut le faire!) vient ensuite nous chercher, et on expérimente la vie de château pour une nuit, quel cadeau! Délicieux souper à la française dans ce gîte classé (dans la Revue des Maisons Normandes), déjeuner sous la tonnelle… Jadis hôtesse de l’air, Marylise est une artiste polyvalente (elle pratique notamment l’art de la céramique) et une remarquable hôtesse. Elle nous reconduit à Lisieux (voir en passant la vieille église de son village, les vieilles maisons, les noms pittoresques comme saint Désir de sainte Thérèse), s’inquiétant de notre prochaine nuit: où allons-nous dormir? «Pas de trouble», lui répondons-nous, sûrs que sainte Thérèse va nous guider vers le meilleur gîte de la ville… et de fait, nous trouvons une place inespérée à deux pas, dans l’ermitage sainte Thérèse, pourtant surbooké avec les courses cyclistes qui ont lieu à Lisieux, suivant le tour de France! Pour un prix ridicule, nous avons le souper avec vin à volonté, la nuitée, le déjeuner! Tour de passe-passe: sainte Thérèse nous fait un clin d’oeil avec l’affiche Ada (location de camions), qui est le nom de l’éditeur des «Hantises amoureuses»! Parcours fléché encore une fois! Une photo dans notre chambre, simple mais confortable, dans l’ermitage, et de la petite fille qui me fixe étrangement, dans son jardin de l’autre côté de la rue… On part directement visiter la maison d’enfance de sainte Thérèse, soit Les Buissonnets, qui se trouve à deux kilomètres de l’ermitage. Arrêt à l’église saint Pierre, que Thérèse fréquentait petite, et photo de l’autel offert par son père, Louis Martin, près des reliques de saint Pierre… On arrive, enthousiastes, à la maison «Les Buissonnets», près de la Rose d’Or (petit magasin de souvenirs, la rose étant l’emblème de sainte Thérèse). Quel privilège, on visite la maison où notre sainte favorite a passé son enfance! Sa splendide chevelure blonde est conservée dans sa chambre, on s’assied près de son lit et on contemple la Vierge du Sourire, qui avait guéri Thérèse… Une religieuse nous montre un tableau figurant la Vierge consolant Marie-Madeleine, dans la chambre du père de Thérèse, Louis Martin… Je questionne la religieuse: «Comment, la Vierge console Marie-Madeleine!» La religieuse me fait un clin d’oeil, et me dit qu’une autre dame a posé la même question, nous avons compris le message encore secret de l’épouse du Christ consolée par sa belle-mère… Dans le jardin de Thérèse, près de l’un des petits autels qu’elle confectionnait elle-même, Mario prélève un petit bout de bois qui deviendra notre relique… Au soir je retourne faire un tour dans la magnifique basilique, dont je prends des clichés intérieurs… aussi du coffre comportant les ossements des parents de Thérèse, Louis et Zélie, maintenant canonisés. Après quoi un tour dans la ville de Lisieux, en liesse avec la course cycliste…
Retour en Belgique
Après le merveilleux voyage à Lisieux, on prend le Thalys pour Bruxelles. Chez marraine, une photo de maman, qui s’appuie sur une roue, comme pour dire que la roue tourne… non, je n’ai pas oublié que tu t’es suicidée du mal d’aimer, maman, un mal dont expirent tant de couples qui ne savent pas s’aimer et s’éteignent du terrorisme relationnel… Tout cela est fidèlement relaté dans mes livres. TOUTE LA VÉRITÉ SERA DITE, mes livres «L’Opération esthétique» et «Les hantises amoureuses» font leur chemin, tranquillement, comme le petit train qui va loin. Une affiche avec les schroumpfs (sortie d’un nouveau film) semble dire: ATTRAPE-LES TOUS… le moment d’envoyer un nouveau communiqué de presse aux journalistes, pour rebondir sur la vague des abus en chirurgie esthétique, qui font actuellement la une en Belgique. Le timing est propice. On commence par une visite à mon magasin santé préféré, la Table d’Isis, rue Vanderkindere, au bien nommé quartier la Bascule (où ma vie a basculé voici neuf ans), près de la maison de la voyante Edith, dont les prédictions débutent l’histoire palpitante et pleine de rebondissements des «Hantises amoureuses» (que j’allais vivre sans alors en deviner l’impact spirituel)… Jamais, de moi-même qui doute de tout et en particulier des faux prophètes, je n’aurais écrit un tel livre, guidé par les saints et anges de lumière, tel un jeu de piste fascinant me menant malgré moi à la Foi… Lisette, mon amie propriétaire de la Table d’Isis, enseigne à Mario, doué pour la guérison spirituelle, les rudiments du pendule et du magnétisme. Promenade au crépuscule sur le boulevard de Tervueren tant arpenté dans ma jeunesse… Photo de Mario et de marraine dans le jardin fleuri… Pèlerinage à sainte Rita, dans l’église de la Madeleine de Bruxelles (près de la grand-place en fleurs), que nous remercions pour le miracle immobilier survenu en octobre, à notre retour de Belgique (soit la vente de ma maison de l’Anse à Beaufils, et l’achat spontané de notre ancestrale de Cap des Rosiers, le tout expédié en quelques jours, et non prémédité!) On offre à la sainte deux oeufs, comme en octobre… il paraît que «ça marche» et nous l’avons vérifié, merci! Les saints ont de l’humour et les rituels accélèrent l’exaucement, peu importe la raison, ou que l’on y croie ou pas. Nous, on expérimente au quotidien l’art du miracle, avec persévérance et discipline (à notre façon), et on récolte à toute allure, sous les yeux ébahis de ceux qui craignent ces gestes d’humilité, pourtant si faciles. Mettre un genou en terre, oublier les anciennes et fausses croyances de l’Église qu’on vous a inculquées, vous connaissez? tout est là. Essayez la voie des saints et des anges, vous verrez! En plus c’est drôle, et instructif puisque les saints font partie de l’histoire et ont réalisé de grandes choses, que nous découvrons au fil (d’Ariane) de leur bon vouloir et des pèlerinages dans lesquels ils nous envoient. Car lorsqu’on écrit des livres, curieusement, on n’a pas droit au chapitre! Le comble pour un écrivain, n’est-ce pas… Alors on continue à s’amuser et à voyager pour répandre, à notre façon, la bonne parole! serions-nous des missionnaires modernes? peut-être. Épicuriens, très certainement, car nous dévorons la vie à pleines dents. Inutile de s’enfermer dans un Carmel pour avoir une vie spirituelle, remettons plutôt les saints à la mode d’une vie actuelle, où la liberté, le jeu et l’amour règnent, pour autant que l’on ait conservé son coeur d’enfant! L’abondance vient alors de surcroît, comme me prévenait mon psychanalyste voici dix ans. À notre surprise, nous vivons une jeune et joyeuse «préretraite» pleine de sens et de suspense! Un p’tit tour à la tour japonaise et à la maison chinoise avec papa. Retrouvailles au Martin Pêcheur avec une ancienne amie, plus vue depuis vingt ans et croisée à la sortie du Métro Mérode: Béatrice. Les voisins de marraine, Sophie, Walter et Lisa. Promenade dans le Brabant Wallon avec Sophie, j’en arrive à trouver la Belgique jolie après neuf ans d’exil de mon ancien pays! L’arcade du Cinquantenaire, près de chez marraine, qui annonçait sans doute le futur bonheur de mes cinquante ans… Promenade sur les canaux de la merveilleuse ville de Bruges, plus belle que Venise… Mario caresse un cheval sur la grand-place, devant la statue du patron de Bruxelles, saint Michel, qui nous aide à couper avec notre lourd «karma»… La dentelle de Bruges se retrouve jusque dans les biscuits en vitrine! Une photo rigolote d’une affiche: «Chocoalcoholic…», Mario rit aux éclats car il connaît ma gourmandise, je dévore chaque jour une pleine barre de chocolat noir… Le lendemain, on part à Anvers, avec papa… Photos de la superbe gare d’Anvers, avec Mario et papa… Pèlerinage à l’église saint André, jouxtant la maison de Jeanine, la copine de papa… Ce saint André-ci, c’est l’apôtre, non le frère André de l’oratoire de Montréal que j’ai arpenté durant tant d’années, au point d’user plusieurs paires de bottes… Photo sous la croix de saint André, où nous avons déposé un voeu, comme dans chaque lieu sacré… Les graines donnent des moissons, et chaque prière est comme un placement, nous en faisons chaque jour l’expérience avec la pluie de roses et de prodiges qui nous canardent au quotidien, encore une fois c’est simple et à la portée de tous! Photo du «Steen» d’Anvers (le château) sur l’Escaut… La rencontre «au sommet» de mon ex psychanalyste Damien Guilmot, qui m’a sauvé la vie dans une sombre histoire chirurgicale (voir «L’Opération esthétique») et de Mario, que je lui présente comme celui que je cherchais depuis neuf ans… «Vous chercherez votre prince jusque chez le roi» m’avait prédit mon psy; or j’étais persuadée qu’il existait, en ce monde d’«adul-taire» et de phobiques de l’engagement, des hommes éveillés, post-osiriens, et qu’il ne faudrait pas attendre plusieurs décennies pour connaître le paradis sur terre dans des unions loyales, fidèles et exaltantes… Mon idéal était un homme spirituel, un «prêtre sensuel», bref mon double inversé, et nous nous sommes trouvés car le Grââl de Mario (une princesse) était tout aussi «inaccessible» que le mien. C’était compter sans notre voeu pratiquement identique lancé simultanément, et à notre insu, à la grotte de Bernadette Soubirous de Percé! Le secret pour oser l’amour ensemble, c’est de voir et d’accepter le crapaud derrière le prince, et la sorcière derrière la princesse… Arrêter de pousser l’autre, de le tirer, d’avoir un désir sur lui, bref stopper l’amour égoïste et cannibale pour soigner d’abord nos bibittes respectives, devenir autonomes, lâcher prise et apprendre à nous accorder et à désirer ensemble… Très dur, mais en osant la Vérité sans compromis («con-promis»?) on remporte toutes les épreuves du chemin, et le couple se fortifie… Pas facile pour les manipulateurs, les séductrices et mères nourricières déguisées que nous sommes quasiment tous et toutes, mais nous n’avons plus le choix, car leurs subterfuges sont découverts, notamment dans mes livres! Rencontre avec Linda, mon amie et médecin (la seule que je consulte, car elle a en sus un don intuitif et croit à l’autoguérison), puis au-revoir avec Corinne, que j’ai fréquenté une grande partie de ma jeunesse et dont je parle abondamment dans «L’Opération esthétique»… Hop, on reprend l’avion vers Montréal, stop à Québec pour saluer notre amie Geneviève enceinte jusqu’aux dents… un cliché du coucher de soleil sur les Laurentides, vu depuis le gîte de Geneviève et Patrick… puis retour à Cap des Rosiers, en passant par les Boules, un petit village en bord de mer jouxant les jardins de Métis… Rencontre surprise avec Jeanne d’Arc, une habitante de… sainte Rose, ville voisine de Rosemère de sainte Thérèse où la vie (et une première prière à sainte Thérèse) m’ont expédiée depuis Bruxelles voici neuf ans… un autre clin d’oeil extraordinaire de sainte Thérèse, d’autant que Jeanne d’arc (du nom de la sainte admirée par Thérèse) vient justement de se baigner dans la mer de l’Anse à Beaufils, mon ex village de Gaspésie, où j’ai rencontré Mario! Prière dans l’église de Notre Dame de la Compassion, devant la plage des Boules, ouverte en cette fête de la Transfiguration (6 août). Je dépose devant la statue de mon amie Thérèse quelques cailloux juste pêchés sur la plage, afin qu’elle y infuse une autre pluie de roses… Une statue à côté, est-ce Jeanne d’Arc??? Merci la vie pour ce merveilleux périple!