Prologue

20 août 2015

“Livre dans le livre”, ce troisième tome un peu particulier des “Hantises amoureuses” reste toutefois axé sur son sujet central faisant l’objet de six tomes, soit l’enquête sur les signes et coïncidences. Il explore toujours plus en profondeur les phénomènes que j’ai personnellement vécus en tant que “journaliste cobaye de l’invisible” qui ne croit que ce qu’elle voit, à l’image de saint Thomas. Je vis, en effet et contre mon gré, des phénomènes et rêves prémonitoires depuis mes opérations esthétiques, notamment lorsque des implants furent posés de façon expérimentale sous mes muscles temporaux. À ma surprise, cette opération, une première mondiale, a eu pour effet secondaire d’activer mes prémonitions, mémoires cellulaires et dons de voyance, la zone temporale étant scientifiquement reconnue comme celle des “expériences proches de la mort”.

Ce tome poursuit l’étude des “phénomènes”: états de conscience, de la sorcellerie, de la possession, mais aussi des miracles, de notre fabuleux pouvoir de manifestation, et des révélations de Mystères auxquels je ne connaissais rien puisque je n’ai jamais lu les Évangiles, ainsi que de la communion des saints et anges qui me sont apparus en songe. Au fil des jours, j’ai ainsi reçu la visite onirique d’un défilé de figures inconnues pour moi, qui étais athée avant qu’une pluie incessante de prodiges ne surviennent dans ma vie.

Des bienheureux moins connus, telles Marcelle Mallet ou Marie de l’Incarnation -qui ont pourtant accompli des chefs d’oeuvre pour l’humanité- ont surgi eux aussi dans mes rêves. Ils furent suivis d’autres saints “boudés” des répertoires, tels Sainte Philomène, que le curé d’Ars est venu personnellement me présenter à maintes reprises en songe, disant qu’elle m’exaucerait, ce que j’étais réticente à croire (pourtant la sainte m’a bien exaucée en finale). À croire que tous ces avocats de Dieu voulaient rendre justice à une autre dimension que nous, êtres humains, ignorons toujours dans notre entêtement stupide. Remportant la palme de l’aveuglement, je n’aurais jamais cru témoigner un jour de mon expérience surnaturelle avec des saints! “Oser les saints” m’avait dicté un songe, alors que je venais de débarquer à Terrebonne… Jamais de la vie, me disais-je alors!

Bref, jamais je n’aurais cru à ces expériences occultes si je ne les avais personnellement vécues, indépendemment de ma volonté propre. Et le plus fort, c’est que ces saints et anges m’ont assistée dans le procès que j’ai intenté pour mon quatrième livre: “L’Opération esthétique”, soit le sujet de ce tome 3 dont la toile de fond reste toujours l’exploration des Mystères et la recherche de l’Amoureux, sous forme de journal intime, puisque je ne sais témoigner que ce que je vis, et suis réfractaire à toute théorie mensongère abritant souvent les usurpateurs de l’Esprit. “Nous payons dans cette vie la justice d’une autre vie” m’a dit un songe à Québec, insinuant finalement que tout est juste, en fonction de nos vies antérieures. “Attention à la dame brune” m’avait dit un autre rêve, à mon arrivée… et de fait, mon livre fut notamment étouffé par une dame brune! Avais-je un karma à payer avec elle? La suite de l’histoire le dira.

L’être humain étant souvent binaire, on me demandera de cibler un sujet central: les “phénomènes”, ou le procès. Désolée, je ne peux me soustraire à cette demande impossible, puisque TOUT EST LIÉ. Autant ordonner à un chamane de dissocier le rêve et la “réalité”, qui sont tous deux les traductions d’une même instance, de demander à un photographe de produire une photo sans son négatif, ou encore de séparer le yin et le yang. Considérez donc mon témoignage à plusieurs niveaux, un peu comme une poupée russe qui englobe plusieurs “réalités”. Restons centrés, tel le point au coeur du cercle, pour éviter de tomber dans la folie de l’hypermystique ou de l’hyperrationnaliste!

Si on se place au sommet de la montagne, on peut lire ce troisième tome des “Hantises amoureuses” sous l’angle d’un plan de conscience élargi, considérant les vies antérieures et la “Justice” que nous payons tous, finalement, suite à nos autres vies. Mais on peut le lire aussi sous l’angle de ce que nous appelons “réalité” et qui correspond à notre plan de conscience usuel. Alors ce vécu devient un témoignage authentique et grave, sur fond de “phénomènes surnaturels”. Il peut intéresser tous ceux qui luttent contre la corruption. Car se taire, c’est laisser faire.

Vous rappelez-vous le décès de Micheline Charest, femme d’affaires québécoise morte sur une table de chirurgie esthétique? Ce fait –rapidement étouffé- s’est produit en avril 2004. au moment exact où je remettais mon manuscrit à mon éditeur : « L’Opération esthétique, Journal intime d’une journaliste cobaye de la chirurgie esthétique » (paru en avril 2006). Cette coïncidence a son importance, car jamais je n’aurais cru, après l’enfer vécu en coulisses de la chirurgie esthétique, devoir affronter l’impensable au sein même de la justice. Peu après la parution de mon livre, les journalistes québécois –qui n’avaient pas lu l’ouvrage- se sont rués sur mon histoire, s’intéressant seulement au scandale de l’abus chirurgical que j’ai vécu dans une clinique privée de chirurgie esthétique en Belgique, et aux vingt opérations –la plupart des réparations- que j’ai subies au visage (et dont certaines m’ont provisoirement défigurée).

L’intérêt central de “L’Opération esthétique”, soit le dévoilement de la manipulation sexuelle et psychologique que j’ai endurée en coulisses, avec le chirurgien et surtout son “infir-mère” caricaturant le complexe d’Oedipe qui sous-tend notre société adultère, a été, lui, pratiquement occulté, de même que mon enquête sur l’enjeu véritable de la chirurgie esthétique. Sans tarder, une chirurgienne en vue a tenté avec acharnement de mettre en doute ma santé mentale dans plusieurs médias québécois. Après quoi, les entrevues ont brusquement cessé. 3000 courriels conservés dans mes emails ont été bloqués et pirates. Le lancement français de mon livre a été avorté par d’étranges freins souterrains, dont j’avais connaissance dans des rêves prémonitoires que je confiais à mon avocat.

On m’a dit que j’avais sans doute été l’objet de « bitchage », un mot que je ne connaissais pas jusque là, et dont je devais apprendre l’intolérable réalité. Car il n’y a pas que les manipulateurs ou abuseurs, il y a aussi les “bitches” tapies derrière les hommes de pouvoir et qui, sous couvert de paroles habiles, maîtrisent l’art de l’esquive pour arriver à leurs fins mercantiles. Le serpent ne serait-il pas l’homme, mais la femme et son vampirisme dévorant? Cette nouvelle “enquête témoignage” sonde les coulisses du mensonge dans les sphères de pouvoir, où la “bitch” post-féministe fait rage. Après l’intimidation directe des hommes, il est temps maintenant que se dévoile l’univers trop bien caché de la manipulation sournoise des femmes. Et que la femme cesse d’être un loup pour la femme.

N’en déplaise aux critiques, seul le journal intime avec ses répétitions, ses imperfections, son caractère instantané et son style parfois documentaire peut garantir la véracité de l’histoire. Outre qu’il permet d’associer plusieurs plans de conscience, le journal intime authentifie les songes dans lesquels m’apparaissent des “maîtres ascensionnés” (car le langage du rêve est souvent plus réel que les prétendus “channelings pratiqués par toutes sortes de faux prophètes ou “passeurs d’âmes”, s’abreuvant aux plans astraux ou inférieurs de la conscience). Tel qu’écrit Marie de l’Incarnation, Ursuline fondatrice de Québec: “Plus le récit sera ingénu, direct, de premier jet, moins il sera étudié, plus il aura chance d’être conforme au réel. Si, en outre, il nous vient d’une âme qui voit clair et juste, qui se possède et sait contenir ses élans pour modeler toujours son expression sur l’objet, qui demeure libre dans un corps sans défaillances, la confidence qu’il nous apportera sera d’un prix inestimable. Les retouches, les corrections, les révisions de toute nature, sont encore plus à redouter.

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