Témoignage sur sainte Thérèse et enquête sur les coïncidences

11 septembre 2011

«Pour toi, ce sera l’écriture» , m’avait assené Thérèse dans un songe dès mon arrivée à Rosemère de sainte Thérèse, au Québec (suivant un premier prodige qui m’expédia de Bruxelles dans cette ville au nom apparemment prédestiné, située aux alentours de Montréal).

Depuis lors, Thérèse vient souvent me visiter dans mes songes pour m’exhorter à écrire l’histoire renversante qui m’est arrivée, et que j’ai été souvent tentée d’abandonner, estimant que «la valse incessante de coïncidences que j’expérimente depuis mes opérations chirurgicales et mon départ au Canada ne menait nulle part»

Mais Thérèse a tenu bon, m’enjoignant à rédiger, avec une rigueur scientifique, les signes survenant chaque jour, en appliquant astucieusement la technique de la «carotte et de l’âne». De fait, la petite sainte rusée faisait accroire à mon impatience que le «miracle» tant attendu tissant le fil de mes livres «L’Opération esthétique» et «Les «Hantises amoureuses», soit le prodige qui allait cautionner les milliers de coïncidences annonçant sa venue (ou la «preuve scientifique que Dieu existe»), était à portée de main… Or le fameux miracle (l’arrivée du «prince») était naturellement postposé chaque fois, comme dans un roman à suspense… Ce qui donne lieu à des chapitres colorés, redondants et parfois empreints de colère, où telle une gamine tapant du pied, je menace carrément Thérèse de dévoiler en public le fait qu’elle «me mène en bateau», «qu’elle accomplit des miracles pour les  reprendre ensuite», qu’elle devrait me donner l’adresse du «bureau en réclamation de prodiges» et autres inepties, sans voir finalement que la sainte «dépeçait» petit à petit mon ego, pour finir par m’exaucer de façon éclatante au terme d’un périple québécois de neuf ans… Soit lorsque je fus prête à recevoir le Miracle d’un partenaire prêt à partager ma vie et ma mission.

Sans doute Thérèse estimait-elle que mon niveau de conscience, longtemps réduit à un petit pois et rivé sur «le miracle» devant conclure cette histoire d’obsession amoureuse, ainsi que ma très mauvaise foi et mon incrédulité face aux «phénomènes» pourtant indéniables dont elle pimentait ma route, contribueraient à octroyer de la crédibilité au livre… Car quoi de mieux pour convaincre «n’importe qui» aujourd’hui qu’une athée, ex anorexique, ex femme fatale défigurée par la chirurgie esthétique, impatiente, rebelle, inculte en religion, ne sachant rien faire ou presque mais prête, avec son côté Jeanne d’Arc, à toutes les audaces pour devenir le «jouet» des êtres de lumières (et des «anges noirs», comme je les ai rencontrés aussi lors de cette enquête!)… Il faut bien avouer que Thérèse a été très stratège avec moi, tout comme elle l’a été avec vous, n’est-ce-pas, Monsieur Pighiera!

Une enquête sur les coïncidences doublée d’une histoire d’«hantises amoureuses» donc, pour laquelle la sainte m’a fait -contre mon cré bien entendu!- déménager cinq fois au Québec (et pas n’importe où s’il vous plaît… toujours avec la technique de la carotte et de l’âne (la carotte représentant l’amoureux, qui changeait de visage et de nom -à ma colère et à ma surprise- suivant chaque déménagement)… Remarquable itinéraire esquissé de l’au-delà, suivant lequel Thérèse m’a fait remonter le fleuve saint Laurent, depuis sainte Thérèse de Rosemère jusqu’aux merveilleuses falaises escarpées de sainte Thérèse de Gaspé et de Cap des Rosiers (sic!), où j’habite maintenant avec mon amoureux… En passant par Montréal et Québec, où Thérèse voulait faire découvrir à mon inculture (et d’abord en rêve comme à son habitude!) d’admirables bienheureux encore méconnus mais non moins thaumaturges, tels Marie de l’Incarnation (la mère religieuse du Québec) ou Marcelle Mallet (fondatrice des Sœurs grises de la charité)… Une fois que ces bienheureux se présentaient dans mes songes, je faisais le tour des librairies pour m’assurer de leur existence… et ensuite de leurs églises pour vérifier leur capacité d’exaucement, qui ne m’a jamais déçue!

Au point que j’ai fini par trouver ce voyage de coïncidences plus fascinant que ma quête –l’amoureux- qui, finalement, n’était pour Thérèse qu’un prétexte servant à me mener à Dieu… Or Dieu m’a parlé en direct, et pas à peu près comme on dit au Québec, car mon âme, toujours récalcitrante, refuse encore de croire tout à la lettre, arguant qu’aujourd’hui la foi ne suffit plus! Pour convaincre un grand public, ne faut-il pas, en effet, apporter des «preuves scientifiques» que Dieu existe? Ce que Thérèse a -presque- réussi à me démontrer durant mon périple! Je dis «presque» car pour être définitivement crédible à mes yeux culottés d’ancienne athée et d’insatiable journaliste, sainte Thérèse devrait toujours exaucer une deuxième promesse, dont je vous parlerai plus loin…

Pour être exacte, sainte Thérèse m’est apparue la première fois en songe le 26 mai 2001. Je vivais alors une histoire rocambolesque mais très réelle, contée dans mon quatrième livre : «L’Opération esthétique, Journal intime d’une journaliste cobaye de la chirurgie esthétique» (édité par le Dauphin Blanc). Dans ce songe, sainte Thérèse (que j’ai reconnue sur sa photo par après dans une église) m’annonçait que «j’avais un don et que j’étais prédestinée à vivre des épreuves, soit à être abusée de façon répétée avant que mon histoire ne soit rendue publique». Je me demandais bien alors ce que j’allais vivre et comment mon histoire deviendrait publique après ces abus annoncés…

De fait, «L’Opération esthétique», bien que très éprouvante et vécue en Belgique, fut une épreuve moins terrible que «Les hantises amoureuses», véritable initiation amoureuse que j’ai subie ensuite en territoire québécois. Si «L’Opération esthétique» représente ma nuit de l’âme, vécue avec le soutien d’un psychiatre jungien belge connu (qui, durant ma psychanalyse, accompagnait mes opérations chirurgicales tout me rescapant dans cet histoire où je fus violentée par un chirurgien esthétique abusif), les «Hantises amoureuses» illustrent ensuite ma longue nuit de l’esprit, où un genre de «matrice divine» me bombarde de hasards et de rencontres remarquables, recensés dans le livre, allant tous dans le même sens (la Rencontre), et qui semblent ne mener à rien pendant dix ans…

…  Excepté, comme je vous disais plus haut, le fait que Thérèse a tenu parole, et a exaucé un de nos deux «contrats », en me faisant rencontrer mon «promis», et pas n’importe où s’il vous plaît… dans le village de l’Anse à Beaufils (sic!) près de Cap d’espoir et de sainte Thérèse de Gaspé en Gaspésie, avant de nous expédier tous deux dans notre maison ancestrale de Cap des Rosiers! Autant dire que Thérèse choisit avec soin les noms des lieux et des acteurs de ce roman véritable, où rien n’est laissé au hasard, à tel point que j’étais bien embêtée de changer des noms «déjà parfaits» pour respecter les règles d’anonymat (malgré mes corrections pour le bon à tirer, Thérèse s’est amusée ensuite à laisser des «coquilles» dans le deuxième tome des «Hantises», restaurant par-ci, par-là les noms authentiques et initiaux, qu’un lecteur averti pourra de suite reconnaître derrière certains noms d’emprunt…)

Le parcours que m’a fait vivre sainte Thérèse est donc remarquable de logique, si l’on tient compte de mon caractère rebelle et athée à la base, toujours prompt à vérifier l’exactitude des «informations données en songe» dans les livres. Car inutile de dire que mon inculture religieuse est vaste; ainsi je n’ai, notamment, jamais lu la Bible! En moi, Sainte Thérèse a choisi manifestement non un «bon public» ou une âme convertie, mais une âme ignorante (hormis une licence universitaire en traduction), impertinente, rebelle, impatiente, bref une «sale gamine» à la limite de l’inadaptée sociale. Peut-être parce que j’ai été trop gâtée, moi aussi, dans ma famille (tout comme Thérèse), que j’ai vécu beaucoup d’abandons (comme Thérèse, à commencer par le suicide de ma mère), et que je porte encore aujourd’hui des séquelles d’enfant gâtée ne sachant toujours rien faire hormis écrire, dessiner ou décorer.

Thérèse a «pris» mon âme innocente de «traductrice en anglais et espagnol» (mon diplôme officiel obtenu à la rue «Joseph Hasard» -sic!- de Bruxelles, préfigurant mes nombreux pèlerinages à l’oratoire saint Joseph de Montréal) pour en faire à mon insu une «traductrice de l’invisible», et pour la transplanter sans ménagement dans une contrée sauvage, qui sans doute lui correspondait mieux pour tout apprendre à cinquante ans: la Gaspésie! Voilà comment j’ai débarqué, défigurée par vingt opérations esthétiques (dont je conte le parcours dans le livre et dans la section «Médias» de mon site) au Québec le 10 mai 2002, ne sachant dire à l’agente immobilière de Rosemère que ces mots : «À Bruxelles, j’ai vu ma maison canadienne en rêve, elle est au bord d’une rivière, dans une zone boisée, elle a un toit pointu et un homme m’attend dedans». Autant dire que l’agente me prenait pour une cinglée, sauf qu’à un détour du chemin… j’ai reconnu la rivière moutonnante vue en songe, la maison au toit pointu… tandis que l’homme de 59 ans qui allait être mon compagnon pendant deux ans, m’attendait, lui, sur le perron sans me connaître! Inutile de dire que cet individu, guidé à son insu par les anges, un Egyptien immigré et athée, s’est souvenu d’avoir eu dans sa chambre d’enfant au Liban une image de ste Thérèse…

Ainsi, après Rosemère de sainte Thérèse, ma ville d’accueil s’appelait… Terrebonne (SIC!) Aucun doute, c’était la bonne terre! Depuis, Thérèse m’a fait déménager quatre fois contre mon gré, m’expédiant chaque fois du premier coup dans le bon logis, au bon endroit (que je n’avais pas choisi évidemment puisque je ne connaissais pas le Québec), en me faisant vendre in petto mon bien précédent dans les conditions (apparemment) les plus adverses… Cela commençait par un songe dans lequel je voyais ma future résidence, une aubaine à chaque fois, dans des places de choix, et à un prix dérisoire décoiffant les agents immobiliers incrédules qui sont restés littéralement apeurés par ces prodiges! Car Thérèse me montrait parfois même le prix de mes futurs logis! Thérèse est en effet aussi «calée» pour dénicher une maison qu’un amoureux ou un emploi comme j’en ai fait l’expérience plusieurs fois!

En passant, la seule fois où je n’ai pas écouté l’injonction de Thérèse, qui m’enjoignait de quitter mon condo victorien de Québec pour la Gaspésie, je m’en suis mordu les doigts… J’avais pourtant bien dit à la sainte que je ne déménagerais plus jamais seule, sinon avec mon «prince» (encore inconnu à ce moment)… Or le 15 août 2009, fête de l’Assomption, la sainte m’a exaucée par défaut, alors qu’un drogué faisait irruption la nuit dans mon domicile… ce qui m’a fait vendre mon logis victorien in petto, et parcourir, tout aussi vite, les mille kilomètres séparant Québec de la Gaspésie pour acheter l’ancestrale qui semblait m’attendre près de sainte Thérèse de Gaspé… où devait atterrir aussi mon amoureux Mario, propulsé in extremis de Montréal dans des circonstances semblables, et réfractaire lui aussi à ce déménagement absurde en apparence!

Je fais ici une parenthèse concernant mon «don» à propos duquel je me suis longtemps questionnée… Il semble que les implants temporaux, une opération expérimentale que j’ai vécue dans le cadre de «L’Opération esthétique», ait bien «ravivé par défaut» une sorte de don de voyance que j’avais de naissance, car l’opération, ratée trois fois, a remué des «mémoires cellulaires» dans la zone temporale… Il faut savoir que les scientifiques reconnaissent maintenant la zone temporale comme la source des phénomènes surnaturels pour les mourants ou ceux qui vivent des expériences proches de la mort… Sainte Thérèse a d’ailleurs dû me répéter en songe à plusieurs reprises que j’avais un don de voyance, auquel je ne croyais naturellement pas, sauf que les gens qui me viennent me consulter expérimentent des prodiges eux aussi, et sont convertis au quart de tour! «Tu ne fais pas de la voyance, mais de la conversion» m’a lancé un jour en songe un drôle de petit curé tout blanc, qui s’est présenté comme étant le curé d’Ars, que je ne connaissais pas… Revenu cinq fois consécutivement dans mes rêves, voilà que ce curé d’Ars s’acharnait à me montrer la relique de sa protégée, sainte Philomène (que je connaissais encore moins), déclarant qu’elle allait m’exaucer… ce que j’ai vérifié par la suite à de nombreuses reprises, merci! Vous pouvez d’ailleurs voir une image de sainte Thérèse enfant, et une autre de sainte Philomène (appelée aussi «la petite Thérèse des débuts de l’Église») dans la section «Liens» de mon site internet… Ces deux fillettes rafraîchissent l’Église! Et à deux elles font la paire, croyez-moi, car sainte Philomène est tout un phénomène, une vraie sorcière, sainte teintée de magicienne, demandez à mon chum ce qu’elle est capable de faire quand on oublie sa neuvaine!

Naturellement je n’ai pas parlé de ce «don» lors de mes entrevues médiatiques pour «L’Opération esthétique», car le livre, après avoir fait la une des médias québécois, a été «bloqué» étrangement en coulisses. Thérèse m’a alors guidée dans une procédure qui a duré trois ans, et dans laquelle je ne voulais d’ailleurs pas embarquer. Inutile de dire qu’ici encore, je suivais Thérèse à reculons. Pour me convaincre, Thérèse m’avait promis «le succès du livre» à l’étranger, sauf que le livre est resté étouffé, tant au Québec qu’en France, il ne circule toujours que sur commande… Je comprends maintenant ce que Thérèse et le curé d’Ars, notamment, voulaient  dire en m’avertissant que des «forces diaboliques» tenteraient de s’opposer au succès du livre, qui contenait des secrets que les «forces sombres» ne tenaient pas à divulguer, comme tant d’autres venant de gens de bonne volonté, à la veille d’une possible apocalypse… J’ai appris depuis que les prophètes de tout temps ont souffert de cet ostracisme acharné des faux prophètes et autres loups spirituels avides de lucre, et qui pullulent aujourd’hui…

J’ai donc dû trouver en toute hâte un autre éditeur pour publier «Les hantises amoureuses»… N’ayant aucune envie d’envoyer mes manuscrits de gauche et de droite, j’ai signifié à Thérèse que je n’écrirais qu’à un seul éditeur, au culot, par internet, et sans expédier le manuscrit… soit les éditions Ariane-Ada (un des plus gros éditeurs du Québec) que Thérèse m’avait renseigné en songe pour l’édition des «Hantises amoureuses»… Autant dire que mes chances de trouver éditeur étaient nulles, et que je pourrais jouir de ma vie sans écrire, enfin libre! C’était compter sans les prouesses de Thérèse, car, contre toute attente, l’éditeur (que je n’ai jamais vu en personne) a dit «oui» de suite, et pour six tomes s’il vous plaît!

Mais les forces sombres agissant efficacement en coulisses, le livre s’est trouvé subtilement freiné lui aussi, et le lancement français des deux tomes des «Hantises amoureuses» a été subitement avorté, comme celui de «L’Opération esthétique»… Le livre circule donc dans quelques librairies françaises, dont la Fnac, et reste malheureusement confidentiel…  Le troisième tome des «Hantises amoureuses», qui devait relater notamment les apparitions de plusieurs saints et anges dans mes songes, leurs interventions, ainsi que mon «baptême de Jean» au cœur même de la procédure judiciaire et de sa tourmente reste encore en suspens… Gageons que sainte Thérèse a encore un plan pour le voir publier, au bon endroit et au bon moment, suivant notre expérience éditoriale commune! Je lui remets ce fardeau en confiance, l’essentiel étant, pour nous, de rester en marche, le reste venant de surcroît.

J’étais donc à peine surprise lorsque Thérèse a fait surgir, sur ma route vers sa basilique de Lisieux, la marque ADA (nom de mon actuel éditeur), figurant ici une entreprise de camions (voir album photos, « Été 2011, Notre pèlerinage à Lisieux »)… Un clin d’œil encourageant, me laissant croire que les tomes 1 et 2 des «Hantises amoureuses »  resteront malgré tout en circulation, et que les tomes suivants suivront la cadence!

Il reste à prier. Ainsi, mon compagnon et moi-même faisions le 26 juillet dernier une prière à la chapelle du Sourire de l’ermitage de Lisieux, où nous avons logé… Nous avons demandé que Thérèse nous guide pour que mes livres débloquent… et voilà que nous nous retrouvons assis, quelques minutes plus tard, à la table d’une jeune avocate venant de Belgique, et nous annonçant que des abus chirurgicaux éclatent présentement en Belgique et en France… C’était donc le moment d’envoyer un nouveau communiqué de presse aux journalistes (ce que j’ai fait depuis, sans retour immédiat, mais Thérèse doit avoir son plan de marche car elle a horreur de perdre la face!)

Pour ma part, j’ai «fait ce que j’ai pu», j’ai rencontré des prêtres qui m’ont confirmé mon don de voyance (au vu de mon inculture religieuse), je me suis livrée en pâture aux médias qui, tout comme bien d’autres, n’ont pas compris la subtilité de l’histoire (la guidance de Thérèse), j’ai affronté les forces de l’ombre à plusieurs reprises, et j’étais sur le point d’abandonner le livre… mais toujours, in extremis, le feu intérieur de la mission resurgit!

Au moment pile où j’étais déjà en délit de fuite, disant à Thérèse, comme il m’est arrivé à de nombreuses reprises : «Thérèse, je t’ai suivie dans cette folle histoire. Tu m’as expédiée de Bruxelles au Canada, sur un rêve prémonitoire. Tu m’as fait croire que j’étais une vraie journaliste, enquêtant sur des phénomènes invisibles. Tu m’a fait connaître, au quotidien, de prodigieux hasards, et des rêves prémonitoires tous recensés dans mes livres. Tu m’as utilisée comme cobaye de la chirurgie esthétique pour montrer, notamment, les limites de la chirurgie, et pour dévoiler aux lecteurs l’existence d’un «royaume» que moi-même je ne soupçonnais pas, et que j’ai découvert lors de ma «défiguration esthétique». Tu m’as envoyée au front, à la tête des plus gros médias, faisant jusqu’à la deuxième page entière du Journal de Québec, et les manchettes des nouvelles. Tu m’as trouvé des éditeurs internationaux, et pourtant mes lancements français ont successivement avorté. Tu m’as entraînée, dans une valse de merveilleuses coïncidences il est vrai, dans une procédure de trois ans. Tu m’as reprise de nombreuses fois en songe, me disant : «C’est toi qui retarde le miracle. J’ai toujours été là». Tu m’as dicté des milliers de révélations en songe, que j’ai mises en doute mais que j’ai toutefois soigneusement recensées et datées dans mes livres. Tu m’as exhortée à «poursuivre ce document ainsi que ma mission de prophétie.» Tu me demandes maintenant d’écrire le troisième tome des «Hantises» en résumant les coïncidences principales de ma vie à Québec, ceci contre toute logique et contre l’avis de ceux qui m’entourent et me disent «d’écrire autrement». Or je ne sais pas «écrire autrement», car je ne peux écrire que ce qui est vrai, que ce qui est soumis à mon expérience.

Enfin, tu m’as promis deux choses  en dix ans de songes :

– La rencontre de mon prince, qui a été exaucée au bout de vingt ans de lourdes épreuves; je t’en remercie du fond du coeur, car le plus important à mes yeux était d’oser l’amour avec un homme ayant traversé des épreuves similaires, et surtout le «baptême de Jean» qui nous permet d’oser la vie, enfin libres.

– Le succès du livre, non survenu encore et qui devait me rendre pleinement autonome, malgré les médias québécois qui se sont précipités sur mon histoire. Car le succès du livre devait, selon toi, venir de l’Europe, et mes deux lancements y ont successivement été avortés. Autrement dit, les livres ont été grillés, à moins d’intéresser des éditeurs outre-atlantique… mais pour ma part je n’ai plus le courage ni même le temps de chercher.

Je veux pourtant poursuivre ma mission avec mon compagnon, car nous adorons les pèlerinages, et lui est fasciné autant que moi par les coïncidences. Ensemble, nous pouvons faire beaucoup de bien, et montrer l’exemple bien ordinaire d’un «couple qui traverse le baptême». C’était, en finigranne, le thème précis de tous mes livres.

Voici trois semaines, Mario et moi débarquions de l’avion de Montréal. Ravie de rencontrer Thérèse dans sa ville pour la première fois, mais lasse de cette mission maintenant trop lourde à porter, j’ai osé prier Thérèse, à la gare saint Lazare, de nous faire passer devant toute la file –défi apparemment impossible- pour attraper le train de Lisieux, en partance dans les minutes suivantes. «Thérèse, nous avons fait le voyage de Montréal pour voir ta basilique. Si tu veux nous voir, fais en sorte de nous placer en tête de file, car l’attente ici va durer des heures.», ai-je déclaré, déterminée à prendre le Thalys pour aller voir ma famille en Belgique si nous manquions le train de Lisieux. Aussitôt, une femme est venue vers moi, et m’a dit : «Madame, si vous êtes pressée, vous pouvez prendre ma place… je viens de manquer mon train, et je suis en première place de la file.»

Enfin, vous voyez que, de très mauvaise foi –car je ne crois que ce que je vois!- j’ai donné du fil à retordre à ste Thérèse, qui s’est même fâchée dans un rêve, me disant textuellement, dans l’un d’eux : «Tu commences à nous emm… Tu reçois des réponses précises à des questions précises et la voie t’est révélée. Maintenant on en a assez!» Sainte Thérèse ne s’est d’ailleurs pas privée de m’envoyer à certaines occasions des «uppercuts» pleins d’humour pour me remettre dans la voie car, impatiente de tempérament, j’ai «rangé» la sainte (soit toutes ses médailles et images) à plusieurs reprises dans une boîte pour lui exprimer ma colère de ne pas être exaucée dans des délais plus rapides!

Ainsi donc, «Les hantises amoureuses», outre deux histoires d’amour obsessionnelles (pour deux hommes, le premier, Christian, dans le tome 1, le second, Jean, dans le tome 2)  qui m’a mise sur la trace de Dieu (auquel je ne me serais autrement jamais intéressée) sont aussi une lente mise à mort de mon orgueil et de mon ego. Les moyens déployés par sainte Thérèse pour amener au baptême une âme aussi récalcitrante que la mienne furent donc à la fois extrêmement patients, bousculants et désopilants.

Laissez-moi vous conter deux exemples de sa tactique (car il semble bien que ste Thérèse soit une grande stratège pour parler individuellement à chaque âme selon les mots que celle-ci est capable d’entendre) :

Il faut savoir que Thérèse m’avait promis une première fois «le» miracle attendu (le prince) pour le 26 août 2005 (date dont avait rêvé aussi une amie auteure Sophie Merle, de Las Vegas), miracle qui fut «postposé» plusieurs fois à cause de «mon mauvais caractère et parce que je l’avais retardé moi-même» (dixit sainte Thérèse dans mes rêves!) La façon dont elle s’y est pris pour «postposer» son miracle est quasiment théâtrale, tel que vous l’explicite cet extrait du tome 2 :

Coup de théâtre: le 26 août 2005, se catapultent trois miracles.

À 10h, arrive un consultant nommé… Christian. Surprise: avec Jean, Christian est la réplique des (deux) portraits que j’ai esquissés sur mes murs… Plus précisément, Christian est un “mélange” de Jean et de… Christian le Suisse, qui fait l’objet du premier tome des Hantises amoureuses! Un comble: célibataire depuis trois ans, le “sosie” de Jean et de Christian, presque aussi beau que mes ex, et en transmutation lui aussi (son passé est similaire), est branché sur ma longueur d’ondes. Il étudie les coïncidences, il adore mes tons oranges, il a une colombe nommée… Ange, et il vit dans le bloc à côté, avec la même vue sur le Mont Royal! Seul un bloc funéraire nous sépare. Tel un gag, Christian veut déménager à la montagne à mon instar, et a rêvé cette nuit d’une rencontre rare avec une femme splendide et spéciale (il allait chercher son énergie féminine derrière cette femme)…

Riant sous cape, je questionne sainte Thérèse: cette rencontre, est-ce juste pour rire???  Sur ce “survenant”, j’exige une réponse IMMÉDIATE.

Sortant de chez moi, encore sonnée par la coincidence, je me fais héler par un fourgon de Postes Canada: “Madame, pouvez-vous m’aider?” crie la conductrice. Alors que je m’approche, la femme explique: “Écoutez, j’ai un problème de parking. Vous seriez gentille de porter ce colis à cette adresse-ci…” (Elle me désigne une maison voisine). “Volontiers”, dis-je. Saisissant le paquet, je me dirige vers la porte indiquée. Coup de sonnette. Apparaît le destinataire, qui, jetant un coup d’oeil sur le colis, me dit: “Vous blaguez, n’est-ce pas?” Surprise, je rétorque: “Pas du tout, Monsieur. La poste me charge de vous remettre ce paquet.” Après un accablant silence, le gars poursuit: “Mais, Madame, vous m’apportez des patins, et je suis unijambiste!” Baissant les yeux, je vois la méprise. Je balbutie, en pleine confusion: “Monsieur, je vous jure que la Poste m’a remis ce colis à votre intention!” Le gars me scrute avec des yeux ronds… puis soudain éclate de rire et me dit: “Connaissez-vous l’émission “Juste pour rire”? Vous êtes filmée par la télé…” La caméra cachée… INCROYABLE!!! Derrière la scène, sainte Thérèse a plus d’humour que je n’imaginais pour répondre à ma question!!!

Et le gag continue… Car alors que je reprends mon souffle à la boutique… Ange Neige, une cliente, qui d’allure me ressemble, fonce sur moi avec un sourire superbe: “Bonjour, je m’appelle… Pierrette. Née le… 11 février (comme moi!), je vis une histoire incroyable: tous les signes disent oui, alors que les apparences sont contraires.” C’en est trop: je dois m’accrocher à ma chaise!!! “Je vais de ce pas à l’Oratoire”, dit Pierrette, qui a déjà choisi sa robe de mariage. Sur ma route, espiègle, volète un papillon blanc et noir…

Autre miracle, le 23 mars 2006 :

À l’église Marie Reine du Monde de Montréal, je demande grâce à Sainte Thérèse pour m’extraire de cette folle histoire : bon sang, où est la sortie, Thérèse ? En revenant à mon domicile, je croise le propriétaire du studio 206 (mon voisin Claude Leclerc), dont j’apprends avec surprise qu’il écrit des livres, en sus d’être psychologue. Spontanément, nous échangeons nos livres. Avec stupeur, je lis le titre du livre de Claude Leclerc, publié aux Éditions du Roseau (partenaire de mon éditeur) : La sortie est à l’intérieur !!! Ça ne s’invente pas !

Et que dire de ce songe, où Thérèse me montrait mon prochain livre, soit le tome 2 des «Hantises amoureuses», avec son éditeur, Ariane (alors proche des éditions Ada), et sa couverture verte, représentant un homme avec des oreilles d’âne –mon ex Jean- sous le titre désopilant: HISTOIRE D’UN ÂNE, rappelant «Histoire d’une âme»! En passant, la cover de mon deuxième tome est bien verte, publiée aux éditions Ada, et représente (seule différence) non un homme en bonnet d’âne, sinon une femme en train d’écrire son journal…

Vous avez compris, Monsieur Pighiera, que des milliers de coïncidences insistantes tissent mes livres, alertant au passage quelques gens d’église, dont le prêtre Viateur de l’église Notre Dame de Lourdes de Montréal… «Mais Madame, ne voyez-vous pas que vous êtes guidée? Qu’il s’agit de la communion des saints? Un seul de ces signes serait suffisant pour convertir une âme… Que faut-il pour vous faire croire?» Or je venais de conter, à ce prêtre, une coïncidence survenue le 18 novembre 2005, que je vous livre in fine de cette longue missive :

Réénergisée, à l’église Christ Church du croisement des avenues Union et Sainte Catherine de Montréal, je vais droit à la statue de Moïse. J’allume une bougie, et, avec toute ma détermination, demande à Moïse que mon mari se manifeste dans les 24 heures. Je précise toutefois: “Si c’est Jean, je ne veux pas le voir”, point à la ligne, et bon débarras. La prière est claire, forte, calme, l’intention est globale, les vibrations ludiques et positives. Au Salon du livre de Montréal, j’ai une heure d’avance. Je me sens forte et belle. Je serais même prête au pire: une rencontre fortuite avec Jean, s’il passait! Vu mon caractère, c’est une première!  Sûre de moi, je bondis sur mon éditeur, et l’entraîne au bistrot. Je lui reparle de mon rêve et de la “stratégie Mylène Farmer”, inspirée par sainte Thérèse, qui fera vendre le livre “L’Opération esthétique” en France. J’ai tout le matériel: livres, photos, compact discs. Mon éditeur voit la ressemblance entre Mylène et moi. Il saisit l’enjeu subliminal de la couverture avec la larme de sang. À son tour, mon éditeur me confie son rêve secret: rencontrer Francis Cabrel. Je lui promets, ni plus ni moins, de réaliser son rêve. Même si je ne connais rien de Francis Cabrel, et sais encore moins comment aborder le chanteur! Peu importe, pour moi, les portes ont toujours été ouvertes. Seul manquait l’homme pour achever mon oeuvre…  Ensuite, au salon, la première personne qui m’aborde aux signatures vient naturellement de… Rosemère de Sainte Thérèse. Dans les toilettes, une dame vêtue de rose me félicite pour l’émission de France Castel. Surgit alors Jocelyn Gendron, un organisateur de conférences qui veut m’inclure dans son cheptel, et propose de boire un café ensemble à 16h. Or À 16h, j’ai fini ma journée. Une intuition me dit de ne pas attendre Jocelyn Gendron, et de partir sans tarder.

Le lendemain, au salon du livre, j’ai une heure d’avance. Au café où nous étions le 20 janvier 2005 avec mon éditeur et Jean, j’achète un sachet surprise rouge et glisse mon voeu à l’intérieur: “Que l’homme idéal dont j’ai fait le portrait se manifeste d’ici décembre 2005 pour que nous passions des fêtes de fin d’année magnifiques et tantriques à la montagne et osions un beau, vrai et riche mariage de coeurs et de projets…” Choc en arrivant à mon stand: mon éditeur m’annonce que Jean est passé hier au salon… de suite après mon départ!!! Je loue Moïse de ce prodige: j’avais demandé le matin même à l’église que mon mari se présente dans les 24heures, en précisant que si c’était Jean… je ne voulais pas le voir! À quoi bon, en effet, rencontrer un homme qui n’est pas prêt, alors que mon but n’est pas la complaisance avec un homme infantile, sinon un beau et vrai mariage avec un homme mature d’esprit?

Voilà, avant de vous quitter, laissez-moi vous dire que notre maison de Gaspésie est devenue, malgré moi, un «musée» de tous les signes («preuves») offerts par Thérèse sur la route depuis dix ans, via les «anges incarnés» (rencontres synchronistiques vers lesquelles j’étais littéralement propulsée). Vous pouvez voir quelques-uns de ces signes dans l’album photos de mon site, présenté comme une histoire illustrée. Thérèse elle-même m’a inculqué tout un répertoire de signes et de langages codés, récurrents dans l’histoire, pour voir et entendre ce qui est sur le point de se produire. Ainsi, un chardonneret –oiseau jaune et noir par lequel elle signe un miracle le 18 mai 2002, dans le premier tome- revenait à la veille de chaque rencontre sentimentale. Le camion «Jean Légaré» croisait sans fin ma route à Montréal, pour me signaler que l’âme de mon ex Jean était toujours sous la glace. «Fleur» balise notamment les noms ou courriels de quelques rencontres clés, sainte Thérèse allant jusqu’à me présenter récemment un livre intituté «FLORA MARTIN» (voir album photos), dans lequel elle esquisse littéralement mon avenir (l’histoire d’une femme intellectuelle en avance sur son époque, et qui s’unit après des années de recherche de son prince à un «homme des bois», fidèle et loyal avec qui elle connaît enfin les joies familiales à la campagne!

Autant vous dire que nous vivons de miracles quotidiens Mario et moi, et que la vie ordinaire est devenue enchantée. Malgré mes coups d’humeur envers Thérèse, qui parvient toujours à me faire entendre raison avec ses «preuves» quasiment spectaculaires. Car voyez-vous, je suis exigeante et me méfie beaucoup, comme vous, des faux prophètes que je déculotte d’ailleurs dans mes livres, ainsi que les voyants de pacotille, qui ont failli me faire mourir, avec leurs prédictions dangereuses et simplistes, tout au long de mon «enquête témoignage» sur l’invisible! Vous devinez que je ne suis pas aimée de ceux qui publient des faux prophètes, qui, complices de ceux qui nous manipulent, nous font croire que les anges nous exaucent à tour de bras alors que la prière, bien comprise, est plutôt un combat…

Je relance d’ailleurs deux communiqués de presse à ce sujet, un pour l’Europe, un pour le Québec, qui vous en dira plus sur l’histoire de «L’Opération esthétique». Je crois que le Docteur Faure, dont les abus battaient leur plein durant ma campagne de presse française (juin 2008) a récidivé avec ses opérations fantaisistes… Si vous connaissez des journalistes intéressés, merci de leur transférer mes communiqués sur «L’Opération esthétique»…

À Lisieux, j’ai renseigné mon ouvrage au directeur de la librairie du Carmel, Monsieur de Villeroche, ainsi qu’à la librairie «Étoile de vie» sur la rue Verdun (près de la gare). Je ne sais pas si mes ouvrages y seront distribués. Pour prévenir tout problème de commande, voici le téléphone du distributeur français, DG Diffusion : 05 61 00 09 99.

Enfin je peux voyager, sur demande et suivant certaines conditions, avec mon compagnon, pour témoigner notamment de notre vécu avec sainte Thérèse.

En vous remerciant pour votre attention, et au plaisir de répandre la dévotion à Thérèse au Québec!

Pierrette Dotrice

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