Notes pour faciliter la lecture
28 janvier 2016
Pour faciliter la lecture, j’ai laissé en gras les coïncidences qui tissent la trame de mes écrits (les hasards les plus marquants étant en rouge (1)), ainsi que les titres des nombreux ouvrages consultés. J’étais athée au départ, ne l’oubliez pas, et comme j’ai l’esprit scientifique, il me fallait trouver la confirmation de mes intuitions chez de bons auteurs. Après avoir étudié l’invisible pendant deux décennies, je dirais, comme le psychanalyste Carl Gustav Jung: “À présent, je ne doute plus, je sais.” Avec les mots en gras, iI est dès lors aisé de voir les hasards ou les rebondissements stupéfiants qui jalonnent notre vie lorsqu’on ose voir et entendre.
Quand les coïncidences se précipitent et forment une toile (matrice) de plus en plus dense, c’est le signe d’une manifestation quasi imminente (matérialisation de ce qui était encore invisible en apparence). On assiste alors, tel qu’il me fut dit en rêve, à “un miracle en direct”, en suivant toutes les étapes de la manifestation.
Que le lecteur ne s’étonne pas, non plus, des rêves surabondants, puisqu’ils constituent la fondation même de mes livres. Après étude quotidienne des songes depuis quinze ans, une psychanalyse jungienne et une opération expérimentale des implants temporaux (2), j’ai acquis la certitude que mes rêves sont prémonitoires, comme le quotidien le démontre après coup. Ce qui m’a convaincue, suivant les chamanes, que songe et réalité ne sont qu’un même continuum.
Chacun peut d’ailleurs faire cette vérification, qui requiert toutefois une discipline au quotidien et l’écriture d’un journal de rêves et de coincidences. Outre l’étude de phénomènes aux confins de la conscience, mes livres, qui relatent une histoire aussi fascinante que véridique, sont un “cours pratique en miracles” pouvant aider toute personne hardie et intègre en quête de son âme. L’objectif est de vous apprendre à lire l’invisible, à décrypter, par ricochet, le roman de votre vie, car l’expérience individuelle prévaut sur les théories toutes faites.
N’en déplaise aux critiques, seul le journal intime avec ses répétitions, ses imperfections, son caractère instantané et son style parfois documentaire peut garantir la véracité de l’histoire. Le journal intime authentifie les songes dans lesquels m’apparaissent des “maîtres ascensionnés” (car le langage du rêve est souvent plus réel que les prétendus “channelings pratiqués par toutes sortes de faux prophètes ou “passeurs d’âmes”, s’abreuvant aux plans astraux ou inférieurs de la conscience). Tel qu’écrit Marie de l’Incarnation, Ursuline fondatrice de Québec: “Plus le récit sera ingénu, direct, de premier jet, moins il sera étudié, plus il aura chance d’être conforme au réel. Si, en outre, il nous vient d’une âme qui voit clair et juste, qui se possède et sait contenir ses élans pour modeler toujours son expression sur l’objet, qui demeure libre dans un corps sans défaillances, la confidence qu’il nous apportera sera d’un prix inestimable. Les retouches, les corrections, les révisions de toute nature, sont encore plus à redouter.”
Vous comprendrez que j’ai dû changer les identités des abuseurs publics, bien qu’ils portent, comme les acteurs de ce récit, des noms quasiment prédestinés au’aucun surnom ne saurait égaler. C’est une insulte aux anges que de changer les noms (conservés toutefois à mon privé), mais la loi humaine est ainsi faite qu’elle défend la contrefaçon et protège la corruption, osant jusqu’à taxer la vérité de “diffamation”. Vous devinerez donc ce qui est caché entre les lignes, et les rêves -par chance encore considérés nuls devant la justice- ne manqueront pas de vous instruire.
Enfin il se peut, vu la matière volumineuse (soit la suite de mes prises de notes et enquête sur les coïncidences depuis 2006), que le récit sorte par tranches, et prenne une autre forme que la publication annoncée sur facebook et sur mon site. Cette suite représente les quatre tomes suivants des “Hantises amoureuses” que mon ex éditeur (AdA) avait pour mission de publier (la totalité de l’histoire faisant six tomes). J’ose même croire que l’histoire était écrite, tel que m’ont dit plusieurs… dont une habile voleuse d’âmes qui m’exhortait, contre toute logique, à la laisser s’écrire suivant son rythme (!). Comme si nous avions, acteurs de l’ombre ou de la lumière, à remplir un “contrat sacré” prédestiné. Les anges prévoient même l’imprévisible!
(1) Ce gras et la couleur rouge apparaîtront dans la version écrite ou ibook.
(2) L’Opération esthétique, Journal intime d’une journaliste cobaye de la chirurgie esthétique
« J’ai horreur d’écrire. Je voudrais continuer cette vie de luxe effréné que je mène ici : pieds nus, en maillot de laine décoloré, une vieille veste, beaucoup d’ail et le bain à toute heure. » Colette
» Ce qui m’a le plus gravement blessée dans cette histoire, ce sont les sauts de dernière minute ou les ajournements, malgré les rêves, les « prédictions » des voyants, ou pire des saints, anges et bienheureux venus me parler en songe, alors que les coïncidences et prodiges, eux, persévèrent obstinément dans le même sens! Serait-ce là l’ultime épreuve de la foi? Dans la vie du Curé d’Ars, je lis que les saints ont tous douté à un moment de leur vie, dans une sorte de longue nuit de l’esprit: pourquoi Dieu les avait-il abandonnés? » Pierrette